Acte supplétif à l'acte de naissance de Jean
Bretet.
Registre - recto
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Registre - verso
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Nous apprenons sur cet acte que :
le 1er Août 1814 a été retranscrit sur le registre
d'Etat Civil de la Commune du Pallet ce qui suit . " Louis, pour la grâce de Dieu,
Roi de France et de Navarre, et temps présent et à venir, .... a rendu ce jugement ce
jour six nivose de l'An quatorze de la République une et indivisible,..... sont comparus
premièrement Jean Bretet ouvrier charpentier, demeurant à Nantes, Rue Campietrou, ... et
secondement Marie Auger, son épouse, qu'il autorise à l'effet du présent acte, lesquels
ont dit que de leur mariage est né un enfant unique au Pallet, le 5 avril 1793, que sa
naissance ne fut point alors enregistrée parceque la municipalité du dit lieu du Pallet
était réfugiée à Nantes, désirant faire constater la naissance de cet enfant,
à qui
ils ont donné le prénom de Jean, sans discontinuer, ils font comparaître conformémént
à la loi, sept témoins, qui ont connaissance de la naissance du dit Jean Bretet, leur
fils unique, à l'effet de recevoir leur déclaration et dresser procès-verbal, pour,
passé cette condition .... Sont ainsi comparus Jeanne Bretet, Philbert Thouars, ex
vicaire du Pallet, Joseph Ripoche tailleur d'habits, Rue Rotaillerie, âgé de 43 ans,
Joseph Forgé, 51 ans, tisserand, demeurant Rue de Miséricorde, Julien Blanchard,
âgé
de 37 ans, laboureur, demeurant Rue Campitrou, ....
(Suite verso )- Prosper Haudeville, âgé de 30 ans, forgeron demeurant Place de
Gutemberg, ... lesquels ont la main droite levée, déclarés et affirmés
individuellement, qu' à leur connaissance, le 05 avril 1793, Marie Auger, femme de Jean
Bretet, ouvrier charpentier, demeurantà Nantes, rue Campitrou au numéro 31, a mis au
monde un enfant mâle au bourg du Pallet, que la naissance, n'a point été inscrite sur
les registres de la municipaliét parcequ'ils avaient été brûlés, et que les Membres
d'icelle étaient réfugiés à Nantes, que le père de l'enfant était également
réfugié dans cette commune, qu'il ne restait au lieu dit du Pallet que les femmes, qui,à la déroute de Clisson et de Montaigu, qui ont eu lieu six mois après, se
réfugièrent aussi à Nantes, qu'ils affirment également que cet enfant depuis la
naissance a toujours porté le prénom de Jean, qu'il est le seul enfant existant du
mariage d'entre le dit Jean Bretet, et la dite Marie Auger, son épouse, telle est leur
déclaration, qu'après lecture, ils ont ... affirmé et signé, hors les sieurs
Foulonneau, Blanchard, Jeanne Bretet, qui ont déclarés ne savoir signer ....
acte rédigé à Nantes le 28 juillet 1814.
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