Jacques et Nicolas BRETET
(ou BRETEL)
de Grémonville, conseiller, ambassadeur et ministre de Louis XIV.
Retrouvé dans les archives :
Jacques BRETET
de Grémonville, conseiller de Louis XIV en 1658. Son fils Nicolas BRETET
de Grémonville, ambassadeur de Louis XIV à Constantinople vers 1660, et
ministre du Roi à Vienne en 1671.
Nicolas Bretel de Grémonville (1606-26
novembre 1648)
seigneur de Grémonville, fils de Raoul Bretel de Grémonville, président au
parlement de Rouen conseiller au Grand Conseil en 1631. Richelieu le
nomme le 18 avril 1639 intendant de justice à l'armée de Picardie commandée
par le maréchal
de Châtillon. Il participa au siège
d'Arras et aida à la conquête
de l'Artois. Richelieu le récompense en le nommant intendant de justice,
finances et police en Champagne le 23 septembre 1640. Il assiste en 1641 à
la Bataille
de la Marfée près de Sedan.
Le 2 août 1642 il est nommé à l'intendance du Languedoc et aide à
l'organisation de l'armée qui devait envahir la Catalogne. En 1643, il est
intendant d'armée dans le Piémont commandée par le maréchal
d'Harcourt. Il y reste jusqu'en 1644 et fut ensuite nommé ambassadeur à
Venise. Mazarin qui
venait de remplacer Richelieu lui demande de se rendre d'bord à Rome où
venait d'être élu Innocent
X grâce à l'influence de
l'Espagne. Cette mission s'accompagnait de la défense des intérêts de la
famille de Mazarin car son frère, Michel
Mazarin, voulait être nommé cardinal. Innocent X ayant nommé des
cardinaux proches du roi d'Espagne et refusé le chapeau de cardinal à Michel
Mazarin, il quitta Rome à la fin d'avril 1645 et transmis à Michel Mazarin
de la part du gouvernement français l'archevêché
d'Aix. L'action d'Innocent X fut à l'origine d'une guerre entreprise par
la France en Italie. Une flotte commandée par l'amiral
de Brézé fit voile vers la
Toscane en mai 1646. De Brézé étant mort, une nouvelle flotte commandée par
le maréchal
de la Meilleraye qui prit Piombino et Porto-Longone en
octobre 1646, ce qui effraya Rome. Michel Mazarin y gagna son chapeau de
cardinal. Après l'échec de la mission à Rome, Mazarin le laissa dans son
poste d'ambassadeur à Venise jusqu'en 1647, puis il revint à Paris où il
meurt.
(Souces : Wikipedia)
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