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La
"Pucelle d'Orléans", épouse
notre cousin Robert des Armoises, le 3
octobre 1436.
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Relief sculpté sur pierre
considéré comme pouvant être
le portrait
de Jeanne La Pucelle
Musée de la Forteresse Royale Chinon
Jeanne d'Arc en armure et casquée
Médaillon anonyme en marbre du 16ème siècle
Coll. Société d'Histoire de Chinon
Vienne et Loire
Musée de la Forteresse Royale Chinon
Photo J-L. Bretet -31/12/2018 - Chinon
Tête d'une
sculpture brisée retrouvée en 1820 dans les ruines de
l'Eglise St Eloi d'Orléans, qui
serait peut-être Jeanne La Pucelle d'Orléans Musée d'Orléans
Détail d'une sculpture en bois de Jeanne
La Pucelle d'Orléans
avec armure et épée en métal, réalisée par un atelier de Ribeauvillé Installée en 1937
dans la
Chapelle Ste Catherine - Cathédrale de Strasbourg
Représentation imaginaire de Jeanne La
Pucelle lors de la prise d'Orléans le 10 mai 1429 en marge du
registre du Parlement de Paris
par Clément de Fauquembergue (qui ne
l'a jamais vue) Cf : Archives Nationales - Paris
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
Pages du procès de condamnation de Jeanne d'Arc à Rouen en 1431 Fac similé
BNF - Paris
Photo J-L Bretet
Jeanne du Lys des Armoises Portrait
au dessus de la cheminée de la salle à manger au
Château de Jaulny vers 1445
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Jeanne "La Pucelle d'Orléans".
De son vrai nom Jeanne
(d'Orléans), elle disait s'appeler Jeanne La Pucelle d'Orléans,
puis devient Jeanne du Lys, par son anoblissement par le Roi Charles
VII en 1429, et
ensuite Jeanne du Lys des Armoises, par son mariage avec
Robert des Armoises en 1436, dite alors "La Fausse Pucelle" (La
vraie Jeanne supposée avoir été brûlée
sur le bûcher
pour hérétisme, à Rouen le 30/05/1431). Elle est ensuite nommée
Jeanne d'Arc d'abord par le Pape Calixte III en 1455, puis, après sa
réhabilitation en 1456, par les historiens officiels.
Née et ondoyée le 10/11/1407(calendrier Julien) à Paris en l'Hôtel Barbette
.
Mariée le 03/10/1436 ( date anniversaire de la mort de St
François d'Assise) à Robert des
Armoises (1388 -1450) à Arlon- Luxembourg.
Décédée le 04/05/1449 à Autrey sur Madon ? (54). Inhumée à Pulligny sur Madon (54).
Fille de Isabeau de Bavière
(1371-1435), Reine de France, épouse de Charles VI, Roi de
France, et
de Louis De Valois D'Orléans (1372-1407), Duc de Valois, de
Touraine et d'Orléans, frère du Roi Charles VI.
Au lendemain
de l'assassinat de Louis de Valois d'Orléans, son père, le 23/11/1407,
Jeanne est
emmenée à Domrémy par Jeanne d'Arc (dame d'honneur de Isabeau de
Bavière ) épouse de Nicolas d'Arc, et confiée à la famille de
Jacques d'Arc et de sa femme Isabelle de Vouthon, qui sera sa
famille nourricière jusqu'à son adolescence.
Jeanne d'Arc est sa marraine,
pour son baptême le 06/01/1408 dans l'Eglise de Domrémy.
Elevée et éduquée dans la famille de Jacques d'Arc et d'Isabelle de
Vouthon, sa femme, avec leurs quatre enfants. Jeanne a des révélations sur ses origines à
partir de 1420 et entend des "voix" , dont celle de St
Michel, l'enjoignant au nom de Dieu de
sauver le royaume. Elle quitte Domrémy fin 1428 et demande aide au
Capitaine de Vaucouleurs, Robert de Baudricourt, pour rencontrer le
Dauphin Charles, et futur
Roi, à Chinon.
Elle arrive à Chinon le
23/02/1429, où elle loge chez l'habitant, pour être reçue une
première fois par le Dauphin deux jours plus tard. Elle se trouve
dès ce jour logée au Donjon du Coudray dans l'enceinte du Château de
Chinon, par ordre du Dauphin.
Elle revoit le Dauphin, futur Roi Charles VII le
09/03/1429, et lui révèle les secrets de ses origines
et de ses "voix". Ces dernières lui indiquent d'aller
faire chercher l'épée aux cinq croix de Charles Martel dans l'Eglise
Ste Catherine de Fierbois, qui lui a permis de vaincre les
Sarrazins lors de la Bataille de Poitiers en l'an 732. Sur sa
demande, cette épée, réputée invincible lui est amenée à Chinon.
Dès lors, Charles VII accepte de lui confier la conduite des armées contre
l'occupant anglais.
Elle fait le siège d'Orléans et délivre la ville en mai 1429, puis conduit
Charles VII à son couronnement à Reims le 17/07/1429. Elle est anoblie
par le Roi Charles VII le 08/12/1429 sous le nom de Jeanne du Lys.
Continuant son combat contre les Anglais, Jeanne est trahie et capturée à
Compiègne pour être
vendue comme otage aux Anglais le 23/05/1430. Condamnée à la prison
perpétuelle à Rouen pour hérétisme en mai 1431, relapse, elle voit sa peine commuée
en peine de mort.
Faussement livrée au bûcher
le 30/05/1431, en étant remplacée par une autre femme cagoulée
condamnée à mort, elle s'échappe le même
jour, ou certains disent 9 mois plus tard de sa prison de Rouen.
Elle trouve refuge au Château
de Montrottier en Savoie, puis pendant plusieurs mois à Besançon
dans le Couvent des Clarisses de Colette de Corbie, puis enfin
auprès de Elisabeth de Luxembourg, sa tante, à Arlon au Luxembourg.
Elle réapparait sous le nom de Claude le 20/05/1436 près de Metz.
Elle est alors reconnue par diverses personnes ayant combattu avec
elle, contre les Anglais dont ses frères Jehan et Pierre
d'Arc.
Elle se
marie le 03/10/1436 avec Robert des Armoises à Arlon, en présence de
la Cour de Luxembourg.
Jeanne reprend
quelques combats entre 1437 et juin 1439 auprès de Gilles de Rais,
contre la présence anglaise dans
le Poitou et en Aquitaine, au poste de Capitaine dans les troupes royales.
Elle revient
à Orléans l'été 1439, pour se soigner, après avoir été grièvement
blessée et avoir été considérée quelques temps comme morte. Elle y est accueillie avec faste par Charles VII
et sa cour, lequel lui donne une forte
somme d'argent. Elle revient habiter à Metz avec Robert des Armoises
fin 1439. Puis elle retourne de nouveau à Orléans chez son frère Pierre
où elle est reconnue par Isabelle de Vouthon, sa mère, qui
l'a élevée à Domrémy, et
vivant à Orléans chez son fils, en
Juillet 1440, depuis la mort de Jacques d'Arc son mari, en 1439.
Elle s'installe ensuite à Metz dans la
maison de son mari Robert des Armoises, puis définitivement dans son Château
de Jaulny auprès de lui, de 1443 à 1449.
Jeanne décède le 05/05/1449 à Autrey sur Madon
(54), puis est inhumée dans l'Eglise de Pulligny sur Madon (54).
Le Pape Calixte III substitue son nom de Jehanne "la Pucelle" par
celui de "Jeanne d'Arc" en juin 1455.
Charles VII après sa reconquête
de Rouen le 10/11/1449 ordonne une révision du procès de
Jeanne. Un jugement
en nullité de toutes les condamnations qui lui ont été
imputées est prononcé le 07/07/1456.
Jeanne la Pucelle d'Orléans, dite d'Arc, est béatifiée le 18 avril 1909, puis canonisée
le 16 mai 1920 par le Pape Benoît
XV.
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Hôtel Barbette ou Hérouet Angle de la Rue Vieille du Temple et de la Rue
des Francs Bourgeois à Paris Gravure sur bois de 1867. ¤¤
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Hôtel Barbette ou Hérouet
Angle de la Rue Vieille du Temple et de la Rue
des Francs Bourgeois à Paris Photo vers1920
Bâti par le Prévôt des Marchands de Paris, Etienne Barbette, Maître
de la Monnaie sous Philippe Le Bel ¤¤ Cet hôtel a été
habité par Isabeau de Bavière où elle accoucha d'une petite fille le
10 novembre 1407. Le mercredi 23 novembre 1407, Louis d'Orléans,
frère du Roi Charles VI, venant rendre visite à la Reine Isabeau
sa maîtresse et à l'enfant qui est le sien, est assassiné Rue
Barbette par le Duc de Bourgogne Jean sans Peur. |
Charles VI
Charles VI Sculpture anonyme du XVème
Musée du Louvre
Tombeau de Charles VI et d'Isabeau de Bavière
Basilique de St Denis
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Isabeau de Bavière
Isabeau de Bavière par Guyot de Dammartin
Détail d'une statue en pied Palais du Duc Jean de Berry Palais
de Justice - Poitiers
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Louis d'Orléans D'après une fresque
disparue de la Chapelle des Célestins à Paris BNF Fonds FR de
Gaignères
Louis de Valois Duc d'Orléans
(Frère du Roi Charles VI)
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Assassinat de Louis Duc d'Orléans par ordre de Jean Sans Peur Duc
de Bourgogne le 24/11/1407 près de l'Hôtel Barbette à Paris
Enluminure du Maître de la Chronique d'Angleterre,
vers 1470 -1480 BNF
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Robert II des Armoises
Seigneur de Tichémont, Norroy, Fléville, Brouenne, Brainville et
Jaulny. Né en 1388 à Tichémont - Conflans en
Jarnisy (54)
Marié le 11/05/1419 à Alix de
Manonville (1400-1435)
Marié le 3 octobre 1436 à Jeanne du
Lys (1407-1449) à Arlon - Luxembourg
Décédé en 1450 à Jaulny (54)
Inhumé aux cotés de Jeanne du Lys, la
Pucelle d'Orléans à Pulligny sur Madon (54)
Fils de Richard des Armoises (1345-1422) - (Seigneur de
Tichémont), Chevalier, Maréchal, Gouverneur du Duché de Bar et
de Alix de Breux de Jaulny (1343 ? - )
Ecuyer de Charles d'Orléans, en 1412, Robert
des Armoises est Conseiller du Cardinal Louis de Bar en 1417, puis
nommé Chevalier en 1418, et Maréchal du Barrois en 1419.
Il épouse Alix de Manonville en mai 1419, laquelle décède en 1435. En
conflit avec René D'Anjou, Duc de Bar, sa seigneurie de
Tichémont, héritée de son père lui est confisquée. Il épouse Jeanne
du Lys vers le 03/10/ 1436 à Arlon en présence de la Cour de
Luxembourg. Il cède le 17/11/1436 une partie de ses biens
d'Haraucourt, où il mentionne "Jehanne du Lys, la Pucelle de France, ma
femme" comme bénéficiaire. Il demeure quelque temps à Metz avec Jeanne du Lys, dans une maison
lui appartenant face à l'Eglise Ste Ségolène. Il réside
ensuite avec Jeanne dans son
Château de Jaulny fin 1439, avant que celle-ci ne
reparte à Orléans. Robert se retire alors dans le Monastère des Célestins à
Metz de fin 1339 jusqu'en 1443 environ. Il revient habiter dans sa
maison de Metz et au Château de Jaulny avec Jeanne jusqu'à son décès.
Robert des Armoises meurt en 1450 au Château de Jaulny. Il est
inhumé en armure dans l'Eglise de Pulligny sur Madon (54) auprès de
sa femme Jeanne du Lys, décédée un an plus tôt, à laquelle les
historiens et l'église attribuent alors le nom de" Fausse Pucelle ".
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Robert
des Armoises
Portrait au Château de Jaulny
vers 1445
Porte de lit clos gravée des portraits de Jeanne du Lys
et de Robert des
Armoises, sauvée lors de la destruction de leur maison
à Metz. Réserves du Musée de la Cour d'Or - Metz
Château de Jaulny Gravure de 1840
Château de Jaulny Photo vers 1910
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Une découverte généalogique aussi peu
ordinaire qu'extraordinaire.
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Quelle stupéfaction lorsqu'en 2016, poursuivant mes
recherches généalogiques du coté de la famille de ma mère Jeannine
Léman, et buttant sur des dates, des noms de lieux, des
incohérences de chronologie, depuis des mois, à ne plus pouvoir avancer
davantage non plus du coté de mon ascendance paternelle, lorsque je
découvre dans la lignée ascendante de ma grand-mère
Lucette
Ernestine Aubert, l'acte de naissance de notre aïeule
Marie Anne
Forest le 16/06/1700 à Chancenay (Haute Marne), fille de
Nicolas
Forest et d'Anne Doudreville (tel que mentionné dans l' acte) aux Archives Départementales de la Haute Marne -
Commune de Chancenay (dépot E 944 - BMS 1689-1703 - Vue 52/73
)...
Anne Doudreville ou plutôt
Anne Catherine De
Houdreville, de son prénom complet et de l'orthographe réelle de son
nom, selon son acte de naissance, née le 20/10/1661 à Chancenay
(dépot E 943 - BMS 1617-1688 - Vue 21/79 ), fille de
Jean de
Houdreville et de
Elisabeth Haubert, lequel Jean de Houdreville est
lui même fils de
Jean de Houdreville,
Seigneur de Rouvrois et de Suzémont, époux de
Adeline de Villers le Prudhomme vers 1641,
(selon le Nobiliaire ou Armorial Général de la Lorraine et du
Barrois en forme de dictionnaire - Ambroise Pelletier - Nancy -1758
- P. 385), ...
Anne Catherine de Houdreville, disais-je,
m'entraîne à continuer à tirer le fil de ces ascendances à
particules, par curiosité, et pour autant que je puisse trouver les "preuves
généalogiques" de ces noms à consonnances nobles. Jamais je n'aurais imaginé
de telles
origines, perdues qu'elles ont été dans la mémoire des générations
successives, et
dont j'ignorais a fortiori totalement l'existence ... Stupéfaction
disais-je...
C'est ainsi que je découvre
Jean de Villers le
Prudhomme et
Anne de La Brosse, parents d'Adeline de Villers le
Prudhomme, née en 1619,
décédée le 22/05/1682 à Bettaincourt sur Rognon (Haute Marne) (E
Dépôt 8102 - BMS 1677-1709 - Vue 16/128), ayant parents
Claude de Villers
le Prudhomme, Seigneur de Villers le Prudhomme et de Phlin, marié à
Françoise de Saulxures le 25/03/1541, fille de Mengin de Schouel de
Saulxures, Seigneur de Dommartin sous Amance, annobli le 11
janvier 1503 par le Duc René II de Lorraine (selon le "Manuel de la
Meuse, Histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien
Comté de Chiny"- Jean François Louis Fantin (1793-1873) P. 1518 et
1519, et le"Nobiliaire ou Armorial Général de la Lorraine et du
Barrois en forme de dictionnaire " - Dom Ambroise Pelletier , Curé
de Senones - 1758 - Nancy - P. 740 et suiv.),
ayant parents
François de Villers le Prudhomme, Seigneur de Villers le Prudhomme, qui épouse le 11/08/1494 à Hattonchâtel,
Barbe de Landrecourt, Dame
de Noviant, St Maurice et Mureau, tous deux inhumés dans l'Eglise
de Hattonchâtel, sous pierres tombales avec leur épitaphe (selon
les "Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar le
Duc"- 1887 - P. 39 Gallica - ),cette dernière fille de
Jean de Landrecourt, Ecuyer, Seigneur de Mureau, et de
Catherine de
Chaudeney,
ayant parents
ce
Jean de Landrecourt, marié à
Catherine de
Chaudeney vers 1470,
(selon les "Mémoires
généalogiques pour servir à l'histoire des familles des Pays Bas"
- Amsterdam -1781), fils de
Jean de Wyse de
Landrecourt, Ecuyer, Prévôt de Charny, Bailli de l'Evêché de
Verdun, marié à
Alix de Ville Dame de Mureau et de Moulainville
vers 1398 (selon les "Mémoires généalogiques pour servir à
l'histoire des familles des Pays Bas" - Baron François Joseph
de Saint-Genois - 1782 - Vol. 2 Amsterdam),
cette dernière, fille de
Husson de Ville, Seigneur de
Ville sur Cousance et de
Lise Alix De Jaulny des Armoises, Dame de
Mureau, mariés vers l'an 1380 (selon
le "Manuel de la Meuse, Histoire de Montmédy
et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny "- Jean
François Louis Fantin (1793-1873) P. 1518 et 1519)
cette dernière, fille de
Robin de
Jaulny, Ecuyer, Seigneur de Boucq et de
Jeanne des Armoises, épousés
le 14/11/1357, (selon les" Mémoires
généalogiques pour servir à l'histoire des familles des Pays Bas
..." Baron François Joseph de Saint-Genois - 1781 - Amsterdam
- P. 345 et suiv.),
cette dernière, fille de
Nicolas ou Colart des
Armoises, Ecuyer, Chevalier, Bailli de Rethel et d'Etain,
Seigneur de Fléville, de Lixières et de Jaulny, et de
Marie de
Brixey de Chambley, Dame de Chambley qui se sont épousés vers 1327
à Boucq (Meurthe et Moselle) et ont eu 6 enfants, dont Jean,
Robert, Colart, Richard, Jeanne et André
(selon
"Histoire de
Lorraine depuis l'entrée de Jules César dans les Gaules " - Dom
Augustin Calmet - Nancy 1752),
etc...
Stupéfaction encore,
lorsque je découvre que
Jeanne des Armoises
(1340 -1370),
fille de
Nicolas ou Colart des
Armoises et
de
Marie de
Brixey de Chambley , a
un frère, lequel, Richard des Armoises (1330-1384), quatrième
enfant, est aussi Ecuyer, Chevalier, Maréchal du Barrois, Seigneur
de Tichémont et époux de Anne de Sorbey (1323 -1407), Dame de Sorbey
et de Pierrepont (selon " La Maison des Armoises,
originaire de Champagne "- Henry Vincent - Chez Henri Menu
Libraire - 7, Quai Malaquais - Paris - 1877)
dont naît Richard
des Armoises (1345-1422), Chevalier, Maréchal, Gouverneur du Duché
de Bar, Seigneur de Tichémont, époux de Alix de Jaulny de Breux (née
vers1345)
(selon
"Histoire de
Lorraine depuis l'entrée de Jules César dans les Gaules " - Dom
Augustin Calmet - Nancy 1752), dont naît Robert des Armoises (1388-1450), Chevalier,
Maréchal du Barrois, Ecuyer de Charles d'Orléans, Seigneur de
Tichémont , Norroy, Fléville, Brouenne et Jaulny, qui épouse en octobre 1436 à Arlon au Luxembourg, une certaine Jehanne
la Pucelle d'Orleans
(1407-1449), appelée aussi "Jeanne du Lys", dite aussi
"Jeanne d'Arc", ou par certains autres encore " La Fausse Pucelle" ...
Cousins, ou plutôt descendants de cousins
par alliance, que nous serions donc
de Jeanne du Lys des Armoises (Jeanne d'Arc)... par
le mariage qui fut le sien avec Robert des Armoises, dont les ascendants communs avec
notre propre lignage via
Jeanne des Armoises (1340-1370), mariée à
Robin
de Jaulny (1310-1370), sont
Nicolas ou Colart des
Armoises (1290- 1368), Ecuyer, Chevalier, Bailli de Rethel et
d'Etain, Seigneur de Fléville, Lixières et Jaulny, et sa femme
Marie de Chambley de Brixey (1303 -1360), Dame de Chambley, qui se sont épousés vers 1320...
Pour voir aussi nos liens avec la famille des Armoises :
tableau
d'ascendance (JLB)
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L' anoblissement de Jeanne " La Pucelle
d'Orléans ".
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Nous sommes tous cousins pourrions-nous nous dire,
comme on l'entend souvent. Mais dans ce cas
de figure, le cousinage pour nous, puisque en filiation avec la
famille des Armoises, est davantage que troublant. Sachant
qui furent Jeanne du Lys des Armoises et Robert des Armoises par
leur mariage, et
quelle place ils ont laissés dans l'histoire de
France, (de bien moindre manière certes pour Robert que pour Jeanne),
et à en croire tous les livres d'histoire, mais aussi les manuscrits et documents
plus confidentiels, existants, perdus ou encore
cachés, et toutes les études, écrits et travaux de recherches, les concernant...
D'autant, qu'au delà des mystères
qui entourent encore ce que fut la vie de Jeanne du Lys des
Armoises, et des querelles d'historiens depuis cinq siècles la
concernant, il y a des vérités directes, avec certaines preuves
essentielles et
indiscutables, dans certains documents comme celui, parmi d'autres, de
la Lettre d'Anoblissement de Jeanne la Pucelle d'Orléans par
le Roi Charles VII, du 8 décembre 1429, comme pour vouloir
de sa part, accréditer l'idée d'une origine roturière de Jeanne la Pucelle, et bien que la
famille d'Arc ou Day (la mère de Jacques d'Arc s'appelait d'Ailly ), ici mentionnée, soit déjà d'origine noble.
Cet anoblissement permettait en même temps de relever secrétement la
situation de dérogeance des parents adoptifs de Jeanne.
Ainsi, on peut y lire, sous la dictée de Charles VII , et sous la
main du secrétaire
Mallières
:
"
... en considération
des louables, agréables et opportuns services rendus à nous et à
notre royaume de bien des manières par Jeanne La Pucelle, en
considération de ceux que nous en attendons à l'avenir pour d'autres
motifs qui nous y invitent, nous avons anobli cette même
Pucelle, et, en son honneur et considération, Jacques Day dudit
Domrémy, son père, Isabelle sa mère, femme du même Jacques,
Jacquemin et Jean Day et Pierre Pierrelot, ses frères, toute sa
parenté et son lignage, toute leur postérité masculine et féminine,
née et à naître en légitime mariage. Par les présentes, par grâce
spéciale, de science certaine et de la plénitude de notre pouvoir
nous les anoblissons et les faisons nobles ... et leur postérité née
ou à naître en légitime mariage dans leurs actes, ou devant et hors
les tribunaux soient par tous tenus et réputés nobles ... Nous
les mettons, eux et leur susdite postérité, au rang des autres
nobles de notre royaume, issus de race noble, nonobstant que comme
il a été dit, ils ne soient pas par leur origine de race noble, et
que peut-être ils soient d'une autre que la condition libre. Nous
voulons encore que les susnommés et leur postérité masculine
puissent toutes les fois qu'ils en auront la volonté, recevoir de
tout chevalier les baudriers et les insignes de la chevalerie. En
outre nous concédons aux susnommés et à leur postérité masculine et
féminine, née ou à naître en légitime mariage de pouvoir acquérir
tant des personnes nobles que de toute autre des fiefs, arrières
fiefs et biens nobles; de pouvoir conserver, garder et retenir à
perpétuité les biens ainsi acquis ou à acquérir, sans que dans le
présent ou à l'avenir on puisse les en déposséder par défaut de
noblesse... Pour que nos présentes aient perpétuelles valeur et
force, nous avons fait apposer notre sceau en l'absence du grand, à
ce destiné; voulons qu'en tout le reste notre droit demeure sauf, et
qu'en toutes choses soit, sauf le droit d'autrui. "
" Donné à
Meung sur Yèvre, au mois de décembre de l'an 1429 de notre règne, le
huitième... "
Voir le texte complet en latin et sa traduction en bas de page.
Ce texte d'anoblissement par le Roi
Charles VII du 08/12/1429 est confirmé ensuite par une autre Lettre
de janvier 1430, autorisant la transmission de la Noblesse par les
femmes. Ce privilège totalement exceptionnel est considéré
ensuite comme démesuré. Il est modifié en 1614 puis en 1634, puis enfin
aboli définitivement en 1774, bien qu'il ait
été défini à perpétuité par Charles VII, y compris pour les
alliances en parentés ascendantes et descendantes de Jeanne La
Pucelle, et bien que celles-ci ne soient pas nécessairement
à l'origine nobles. "A cause de La Pucelle", l'exemption a
été faite également, par le Roi Charles VII et Lettres
Patentes datées du 31/07/1429 données à Château-Thierry (co-signées
Budé) au retour de son Sacre à Reims, aux habitants de Greux et de
Domrémy, de la charge des tailles, aides et subventions. Cette
exemption est confirmée par Lettres Patentes données à Chinon le
06/02/1459, et est maintenue encore par Louis XIII jusqu'en juin
1610, dont les lettres sont vérifiées par la Cour des Aides de Paris
le 29/06/1610. Les Lettres Patentes du Roi Louis XIII du
25/10/1612 préciseront encore les contours de la mesure
d'anoblissement en ce qui concerne Charles et Luc du Lys,
descendants des frères de Jeanne.
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Charles VII en prière. Gravure d'après une
peinture de Jean Fouquet - XVIème BNF
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Le privilège de noblesse transmissible
pour Jeanne du Lys .
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Serait-ce à dire que, descendants des familles indiquées plus haut jusqu'à
la Maison des Armoises nous aurions à ce titre,
puisque cousins par alliance avec Jeanne du Lys, des origines nobles
de par la volonté du Roi Charles VII ? Déjà d'origine noble par
ailleurs selon les recherches sur les autres familles à
particules ici mentionnées, et de leurs descendances, bien que de génération en
génération, les titres se soient dissous au fil du temps, soit
par leur
dérogeance, soit par des unions roturières ou des
suites de partages et de successions, ne serions nous pas consolidés
dans cette filiation noble par l'extraordinaire décret royal de
Charles VII, (contre toute logique de la loi salique et de la
primogéniture), donnée à Jeanne du Lys, mais aussi pour toute sa parenté et
sa postérité à perpétuité, y compris par mariage ?
Je ne répondrais que positivement à cette question
d'autant que Charles VII décrète cette noblesse de fait et de
manière unique dans l'histoire, pour une transmission de
celle-ci et de ses titres par les femmes comme par les hommes, ce
qui constitue une totale et unique dérogation aux règles saliennes.
Jeanne La Pucelle est la seule femme de l'histoire, qui malgré ses
origines prétendues "paysannes", et sur la seule génération qui est
celle de sa courte vie en 1429, (elle n'a alors que 17 ans, si on
considère qu'elle puisse être née en 1412), car ses parents
nourriciers de Domrémy (Jacques
d'Arc et Isabelle de Vouthon dite de Romée) sont déjà nobles, se
voit attribuer noblesse et armoiries à titre personnel sous le nom de
Jeanne "du Lys" (nom choisi par le Roi), avec pour elle la possibilité
exceptionnelle et unique de pouvoir transmettre titre et noblesse à ses familles ascendantes, à ses familles descendantes et
à leurs alliances, par mariages légitimes.
Remontant notre propre généalogie, je m'arrête à
Alix de Ville qui est la contemporaine et la cousine de Robert des Armoises et
donc par alliance, de
son épouse Jeanne du Lys. Cette Jeanne du Lys des Armoises étant
ainsi en réalité de haute noblesse par ses
origines, puisqu'avec certitude cette dernière est, si ce n'est la
soeur, au moins la
demi-soeur du Roi Charles VII, de par les aventures adultérines d'Isabeau de
Bavière sa mère, avec Louis d'Orléans, frère du Roi Charles VI, dit "
Le Fol".
Il faut noter encore que
quelques années plus tard, vers 1504, le Roi Louis
XII autorisera lui aussi, les branches cadettes des familles
concernées à porter les
armoiries à la fois de la Famille d'Arc et celles de Jehanne du Lys
des Armoises "escartelées en mesme écusson ".
L'Edit
d'Amboise du 25 mars 1556 et l'Arrêt de la Cour de Normandie du 25
avril 1556 viendront restreindre les titres de noblesse accordés par
Charles VII à la Famille de Jeanne d'Arc, ascendants et descendants
y compris par mariage, par lignée féminine et origine roturière, à
titre perpétuel. Il faudra désormais vivre noblement, et justifier
de sa noblesse par lettre patente. A cet endroit on doit
s'interroger de savoir de quel droit, la Lettre d'Anoblissement de
Charles VII à titre perpétuel peut-être ainsi abrogée, un siècle
plus tard, sans compter que, tant du côté de la Famille d'Arc, que
des ascendances naturelles de Jehanne, que du côté encore de la
Famille des Armoises par exemple, les titres de noblesse et le mode
de vie noble remontent à plus de quatre générations d'antériorité.
Autant dire que cet édit et cet arrêt de 1556, sont sans
effet et ne s'appliquent pas pour l'entourage et les alliances
directes en légitimes mariages des familles liées à Jeanne.
L'Edit du Roi Henri IV de 1598, celui de Louis XIII en 1614, comme
celui du 18 janvier 1634, qui confirment ensemble l'Edit d'Amboise,
n'infirment donc en rien l'exception historique que représente les
ascendances, descendances, et alliances antérieures et postérieures
des familles liées à Jehanne la Pucelle d'Orléans, dite d'Arc.
Une
lettre patente de Charles de Lorraine du 10 juillet 1596, par Jean
Hordal docteur en droit, professeur ordinaire en l'université de
Pont à Mousson, portant déclaration de noblesse, conforte la
transmission de l'anoblissement de toute la famille de Jeanne la
Pucelle en ces termes : "
Que par l'arbre généalogique à lui présenté, le dit Jean Hordal, est
issu de la parenté de Jeanne La Pucelle de Domrémy, dite d'Orléans,
et qu'à raison de ses magnanimités, martiaux et divins exploits,
avec les bons et agréables services qu'elle aurait faits à la
couronne de France, il aurait plu à feu, d'heureuse mémoire Charles
VII du nom, roi de France, par privilège et bénéfice, anoblir la
dite Jeanne La Pucelle, ensemble ses frères et soeurs et toute sa
parenté et lignée, et la postérité née et à naître en ligne
masculine et féminine, ainsi qu'il est plus amplement porté par les
lettres patentes dudit seigneur roi, octroyées au mois de décembre
1429, exhibées en copie, dûment attestées et d'abondant par les
enquêtes, et sur ce diligence de la part dudit Hordal, reçues par
Balthasar Crocq, poursuivant d'armes de S.A. au titre de Clermont, à
ce commis et député par ce prince... " (Cf. "Nobiliaire ou
Armorial général de la Lorraine et du Barrois en forme de
dictionnaire" - Ambroise Pelletier - Nancy -1758 - P.383).
Le
Roi Louis XIII en 1634 en posant de nouveau le sujet pour
restreindre les prétentions à la noblesse des descendants de la
Famille d'Arc par les filiations féminines, s'appuie sur
l'intervention du Cardinal Mazarin auprès du Vatican. En soi, ni les
édits royaux précédents, ni celui-ci ne changent la pérennité de la
décision à perpétuité de Charles VII, mais expliquent la nécessité
que les cours ont a devoir écarter la Famille d'Arc et ses
descendants à quelques prétentions proches du trône, si quelqu'un
venait à apporter les preuves irréfutables que Jeanne d'Arc était
bien issue de la Famille Royale d'Orléans.
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Une descendance de noblesses multiples
pour les héritiers des Armoises.
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Ainsi remontant l'ascendance de
Nicolas
Forest (1669- 1721) et de
Anne Catherine De
Houdreville (1661- 1749), nos aïeux à la 12ème génération, nous serions donc
issus de la parenté par alliance de Jeanne du Lys des Armoises, comme Jean Hordal
(cf. ci-dessus), et ainsi les cousins et descendants de cette
haute noblesse par la famille réelle et royale de Jeanne, et par cette
investiture redoublée en noblesse de la part de Charles VII. Nous le
serions aussi par
les noblesses plus modestes qui sont celles de ses parents nourriciers
de Domrémy, mais encore par celle de son époux Robert II des Armoises
(1385-1450),
Seigneur de Tichémont, Norroy, Fléville, Brouenne et Jaulny, lui, en
descendance avec la noblesse lorraine
lorsqu'on remonte les générations jusqu'à Simon 1er de Lorraine dit
"Le Gros " (1095-1139), Duc et Marquis de Haute Lorraine, Comte
d'Alsace et de Metz... et en lien avec la Maison des Armoises par
Jeanne des Armoises,
grand-tante de Robert II des Armoises et épouse de
Robin de
Jaulny.
Nous, descendants de
Prudent Adelin Aubert et de
Adonis Ernestine Guinand , par Lucia Ernestine, Lucette Ernestine
et Lucien Prudent Aubert, leurs enfants, nous descendons de la souche ancienne de
Colart des Armoises
( 1290-1368),Seigneur de Fléville, de Lixières et Jaulny ,
et de Marie de Brixey de Chambley
(1303-1368), Dame de Chambley, mariés vers
1320 à Boucq,
et descendons donc de la branche de
Jeanne des Armoises
(1340-1370) soeur de Richard 1er des Armoises (Seigneur de Tichémont
), et de
Robin de Jaulny (1310-1370),
qui se sont épousés le 14/11/1357,
d'où suit Lise Alix des Armoises (1360-1420) mariée vers 1380 à Husson
de Ville (1360-1420), d'où suit Alix de Ville (1381-1454) (cousine de
Robert 2 des Armoises marié en 1436 avec Jeanne du Lys de France )
mariée vers 1398 à
Jean Wyse de Landrecourt (1378-1446), puis de Jean de Landrecourt et
Catherine de Chaudenay mariés vers 1470, puis de Barbe de Landrecourt
et François de Villers le Prudhomme, mariés en 1494 à Hattonchâtel,
puis de Claude de Villers le Prudhomme et Françoise de Saulxures,
mariés en 1541, puis de Jean de Villers le Prudhomme et Anne de la
Brosse, mariés vers 1618, puis de Adeline de Villers le Prudhomme et
Jean de Houdreville mariés vers 1641, puis de Jean de Houdreville et
Elisabeth Aubert mariés vers 1656 à Chancenay en Haute Marne,
puis de Anne Catherine de Houdreville et de Nicolas Forest mariés en
1696 à Chancenay...
etc...
Une autre descendance est celle de la branche de Richard 1er des
Armoises (1320-1395) et de Marie de Gérardot (1314-1342)
mariés vers 1339, qui conduit vers la branche des Armoises de Gérardot jusqu'aux
familles contemporaines des Comtes de Sermoise. Issue de cette
même branche de Richard 1er des Armoises ( 1320-1395) et de son 2éme
mariage vers fin 1342 avec Anne de Sorbey (1323-1407), s'ensuit la
branche de Richard II des Armoises (1345-1422), Seigneur de Tichemont
et de Alix de Breux de Jaulny (1343- ap.1390) mariés vers 1370, d'où
suit Robert II des Armoises (1385-1450) marié à Alix de Manonville (1400-1435), puis en seconde noce à Jeanne du Lys, la
Pucelle d'Orléans (1407-1449) le 07/11/1436 au Château d'Arlon au
Luxembourg.
Une autre
branche est celle de Robin des Armoises (1331-1419) et d'Alix de
Neuville, d'où descendraient les familles contemporaines des Rois de
Belgique et de Roumanie.
Une autre branche est celle de Robert des
Armoises (1334 -1405) et de Alix de Marcheville (1350 -1404) mariés
vers 1387, dont la descendance contemporaine n'est pas établie.
Enfin, la branche de Colin des Armoises (1338 -1368), écuyer et
bailli d'Etain, comme celle de André des Armoises (né en 1348), ne
semblent pas avoir eu de descendance.
©
J-L. Bretet, le 10/11/2017 ( date du
610 ème anniversaire de la naissance de Jeanne La Pucelle !)
Pour voir aussi
nos liens avec la famille des Armoises :
tableau
d'ascendance (JLB)
|
DOCUMENTS
Lettre d'Anoblissement de la Pucelle d'Orléans, par le
Roi Charles VII, du 16 janvier 1429.
|
(Texte ci-dessus découpé en 4 parties :
cliquer pour agrandir)
Cf : Histoire de
Lorraine... depuis l'Entrée de Jules César dans les Gaules jusqu'à
la Cession de la Lorraine - T.VII - par Augustin Calmet - Abbé de
Sénones - 1757 - Chez la Veuve et les Héritiers d'Antoine
Lesueure, Imprimeur ordinaire du Roy, proche la Paroisse St Sébastien - Nancy
|
Traduction
de la Lettre
d'Anoblissement De La Pucelle d'Orléans
par Charles VII
(Texte ci-dessus découpé en 4 parties :
cliquer pour agrandir)
Charles VII
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DOCUMENTS
Les portraits du Château de Jaulny.
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Château de Jaulny
Gravure de 1840
|
Portraits de
Jeanne du Lys et de Robert des Armoises
au dessus de la cheminée
de la salle à manger.
Château de Jaulny
Détail des portraits de Jeanne du Lys
et de Robert des Armoises
sur la porte de lit clos de leur
maison de Metz Réserves du Musée de la Cour d'Or - Metz
|
Jeanne du Lys des Armoises Portrait au Château de Jaulny vers 1445
Robert
des Armoises
Portrait au Château de Jaulny
vers 1445 |
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DOCUMENTS Armoiries et blasons de Jeanne du Lys et de Robert des Armoises.
|
Transcription du manuscrit ci-contre :
" ...Item et depuis
pour pas longtemps, on a vu en France Dame Jeanne La Pucelle
laquelle malgré qu'elle vient de bas étage et de petite extraction,
toutefois par sa hardiesse en armes et vaillantes entreprises elle
amena et conduit le Roi de France Charles septieme du nom,
pour ce en Champagne sacrer à Reims, lequel était comme
expulsé du royaume et celle ci fut donc des principaux combattants
armés pour le dit Roi et remettre en possession le dit Roi dans son
royaume lors possédé par les anglais. De par ces vaillants faits
d'armes ledit Roi l'a annoblie et lui donna armes qu'elle porta en
écu et fit porter par son poursuivant nommé Fleur de Lys. Lesquelles
armes étaient d'azur à deux fleurs de lys d'or et au milieu une épée
d'argent la pointe en haut emmanchée de gueules estoffées d'or,
ladite pointe passant dans une couronne de même
en chef..."
|
Cf " Traité de Noblesse et d'Art Héraldique
dans les Etats de Bourgogne " - 1450
Manuscrit 1969 - folio 18 et 19 - BNF
|
Document royal donnant armoiries à Jeanne La
Pucelle en date du 10 juin 1429
(Cf : BNF Manuscrit 5584 -folio
142 )
«Un escu en champ d’azur, avec deux fleurs de lys d’or, et une épée
la pointe en haut féruë en une couronne» (Cf :BNF, fonds tr. n°
5524. registre daté 1559)
|
Armoiries de Jeanne d'Arc telles
qu'octroyées par Charles VII à Jeanne La Pucelle
Armoiries de Robert des Armoises et de Jeanne
du Lys
réunies
au
Château de Jaulny
|
Blason de la Famille d'Arc
"D'azur à l'arc d'or, mis en fasce, charge de
trois flèches entrecroisées, les pointes en haut férues, deux d'or
ferrées et plumetées d'argent, et une d'argent, ferré et plumetée
d'or et le chef d'argent au lion passant de gueules".
|
Blason de Robert des Armoises
"Gironné d'or et d'azur, de douze pièces, et sur le tout un
écu
parti d'argent et de gueules; cimier, un lion naissant d'or tenant
un écusson d'argent parti de gueule".
|
Blason de Jeanne du Lys
(octroyé par Charles VII
le 10 juin 1429)
" D'azur à deux fleurs de lys d'or
accompagnées d'une épée d'argent à garde d'or ornée de cinq fleurs
de lys férue dans une couronne royale du même".
|
DOCUMENTS Un acte notarial attestant du mariage
de Robert des Armoises et de Jeanne du Lys.
|
Transcription du manuscrit ci-contre :
"
Nous, Robert des Hermoises, Chevalier, seigneur de Tichémont et
Jehanne du Lix, la pucelle de France, dame dudit Tichémont, ma femme
licenciée et autorisée de moi Robert, dessus nommé pour faire gréer
et accorder tout entièrement ce qui s'en suit, et faisons savoir en
connaissance ... Avons vendu, cédé et transporté à honorable
personne Collard du Failly, écuyer demeurant à Marville et à Poinseth
sa femme... toute la quarte partie que nous avons de nous en
possession, devons et pouvons avoir .." etc...
|
|
|
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Extrait de l'acte de Simon Robinet, notaire du 17 novembre 1436
stipulant que
les
revenus du quart de la propriété de Haraucourt pour une durée de
4 ans sont cédés par Robert des Armoises et Jeanne
du Lys, la Pucelle de France,
sa femme, à Collard du Failly, écuyer de Marville età
Poinsette Rolland-d'Ancelrue , sa femme (manuscrit qui démontre parmi d'autres
que Jeanne du Lys n'est donc pas morte à Rouen le 30 mai 1431)
|
DOCUMENTS Les représentations de
Jeanne d'Arc
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Gravure illustrant Jeanne d'Arc
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Gravure illustrant Jeanne d'Arc appelée la Pucelle d'Orléans
Jean Le Clerc 1612 BNF
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Gravure représentant Sainte Jehanne sur l'un
des piliers de l'Eglise de Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy |
Jeanne agenouillée
en armure Sculpture en calcaire -
réalisée vers 1815
par auteur inconnu (fixée en 1839 au dessus de l'entrée de la
Maison des d'Arc à Domrémy) laquelle serait une copie de la
statue du Pont d'Orléans de 1562 Musée de Domrémy
L'étiquette indique : " Auteur inconnu - Jeanne d'Arc agenouillée en
armure - Calcaire - Collection site départemental Domremy "
Sculpture du 1/4 du XVIIème siècle Photo J-L. Bretet -
28/10/2017 - Domrémy |
Jeanne d'Arc en pleurs devant un Anglais
blessé sculpture de 1834 par Marie D'Orléans
Musée des Beaux Arts - Lyon
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Jeanne d'Arc à cheval
Enluminure d'Antoine
Dufour - 1504
Musée Dobrée - Nantes
|
Statue de Jeanne d'Arc
dans l'Eglise St Michel de Fontevraud
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 -Fontevraud
|
Statue de Jeanne d'Arc de 1837 placée en 1910, dans
la maison de
Domrémy intitulée :"Jeanne d'Arc par la Princesse Marie d'Orléans
donnée par le Roi son père au département des Vosges pour être
placée à Domrémy dans la maison où naquit Jeanne d'Arc."
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
|
Statue de Jeanne d'Arc
dans l'Eglise St Germain l'Auxerrois de Dourdan.
A droite sur le pilier la croix franciscaine.
Photo J-L. Bretet - 17/09/2017 - Dourdan |
Statue de Jeanne d'Arc
dans l'Eglise St Loup de Marcilly le Hayer
Photo J-L. Bretet - 27/10/2017 - Marcilly
|
Représentation de Jeanne d'Arc en armure au
pied de la Basilique du Bois Chenu à Domrémy.
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
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Statue de Jeanne d'Arc
devant l'Eglise de Ste
Catherine de Fiernois
Photo J-L. Bretet -03/01/2019 -
Ste Catherine
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Hommage à Jeanne d'Arc
Eglise St Etienne de Chinon
Photo J-L. Bretet -31/12/2018- Chinon
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" Jehanne "
1873 par Paul Dubois
Musée des Beaux Arts de Reims
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"Jeanne d'Arc écoutant ses voix" par Alfred Boucher (1850-1934)
1907-1911
bronze, marbre et granit
Musée Camille
Claudel - Nogent Sur Seine
Photo J-L. Bretet - 29/04/2017- Nogent
Sur Seine
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"Jeanne d'Arc " par François Sicard
(1862-1934) vers 1896
maquette en plâtre Musée de la Forteresse
Royale- Chinon Coll. Société d'Histoire de Chinon
Vienne et Loire
Photo J-L. Bretet -31/12/2018 - Chinon
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DOCUMENTS ET PHOTOS Domrémy
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Gravure représentant la Maison de la Famille
d'Arc à Domrémy
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Représentation de
Jacques d'Arc au pied de la Basilique du Bois Chenu à Domrémy.
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy |
Représentation de Isabelle Romée au pied de la Basilique du Bois Chenu à Domrémy.
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
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Maison de la Famille d'Arc à Domrémy
dans les années 1950
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Détail du linteau de porte
dans les années 1950
A gauche les armes de
la Famille Thiesselin (famille descendante par alliance de la
Famille d'Arc) au centre celles du Roi de France,
à droite celles de Jeanne du Lys
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Entrée de la maison de la Famille d'Arc
en 2017
Ce sont les descendants
des frères d'Arc qui auraient fait insérer le linteau au
dessus de la porte de la maison avec les armes du Roi de France,
et des Familles Thiesselin et d'Arc à l'époque de Louis
XII, selon ce qu'indique un historique à l'intérieur de la maison
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
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La Maison de la Famille d'Arc en 2017
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
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Dans le jardin de la
Maison de Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
" Puis vint cette voix, environ l'heure de
midi, au temps de l'été, dans le jardin de mon père."
Déclaration de Jehanne à son procès.
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Dans le jardin de la
Maison de Domrémy du côté de l'Eglise St Rémy Photo J-L. Bretet - 28/10/2017- Domrémy
" Elle déclara que sur l'âge de treize ans, elle eut une voix de
Dieu pour l'aider à se gouverner et la première fois eut grand peur
et vint cette voix sur l'heure de midi environ en temps d'été dans
le jardin de son père elle entendit la voix du côté droit vers
l'église "
Inscription sur la plaque en lieu où Jehanne entendit cette voix.
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Fonds baptismaux où Jehanne
a été baptisée et dalle funéraire de sa marraine Jeanne
épouse de son oncle Nicolas
d'Arc apposée au
mur dans l"Eglise de Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
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Bénitier contemporain de Jehanne
Eglise de Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy |
Basilique de Bois Chenu
Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
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Intérieur de la Basilique de Bois Chenu
Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
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DOCUMENTS ET PHOTOS Chinon
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Marche de Jeanne de Vaucouleurs à Chinon
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Château de Chinon vers 1420. Gravure
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Château de Chinon vers 1763
Gravure
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Le logis du Roi -Charles VII Forteresse Royale Chinon
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 - Chinon
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Le logis de Jeanne d'Arc en mars 1429 dans
la Tour du Coudray Forteresse
Royale Chinon
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 - Chinon
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Dans cette salle de réception du Logis
Royal, au pied de cette cheminée en étage
Jeanne reconnaît le Dauphin Charles parmi
tous les courtisans
le 25 février 1429
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 - Chinon
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DOCUMENTS ET PHOTOS Documents
Johanniques
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Dalle représentant l'armure de
Jehanne avec sa hache d'armes gravée d'un "J" surmonté de la
couronne des princes de sang? qu'elle dépose en offrande dans la
Basilique de St Denis. En pied l'inscription : " Ce que
estoit harnois de Jehanne par
elle baillé en hommage à monseigneur de saint denis" Abbaye de St
Denis Cette dalle a disparu de la Basilique St Denis vers
1980 (Cf. Robert Ambelain, :" Drames et
secrets de l'Histoire")
Signature de Jehanne du Lys La Pucelle
d'Orléans dans sa lettre aux habitants de Reims du 16 mars 1430
|
Eglise de Ste Catherine de Fierbois
Plaque commémorant le passage de Jehanne La
Pucelle le 5 mars
1429, et le
message de ses " voix "pour reprendre l'épée de Charles Martel,
laissée par celui-ci dans cette église en offrande et remerciement à
Ste Catherine d'Alexandrie
après la Bataille de Poitiers en 732.
Photo J-L. Bretet -03/01/2019 -
Plaque à l'entrée de la Basilique de St Denis mentionnant que le
13 septembre 1429 Jeanne d'Arc est blessée dans l'échec de sa prise de
Paris, et qu'elle y laisse son armure et ses armes en offrande comme
le faisaient les chevaliers en remerciement à leurs saints.
Jeanne d'Arc blessée sous les murs de Paris
le 13 Septembre 1429
Gravure
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Anneau de Jeanne
selon une photographie dans le
Catalogue of finger
rings brought together
by F.A. Harman Oates, F.S.A.,
imprimé en 1917 par l'antiquaire Frederick Arthur Harman Oates
|
Anneau de Jeanne
acquis par Philippe Le Jolis de Villiers de
Saintignon (Philippe de Villiers)
pour le Parc Le Puy du Fou
lors d'une
vente aux enchères le 26/02/2016 à Londres
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DOCUMENTS ET PHOTOS Divers
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Jeanne d'Arc prisonnière des Anglais
allant du Crotoy à Rouen a franchi cette porte de ville
le
20 décembre 1430 Photo J-L. Bretet - 09/07/2017- St Valéry Sur Somme
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Plaque commémorative pour le 500ème
anniversaire du sacre de Charles VII à Reims
le 17 juillet 1429
Photo J-L. Bretet - 27/03/2016 - Reims
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Jeanne d'Arc trahie par son roi, brûlée par
les prêtres
Affiche anticléricale de la Section Française de la Libre
Pensée Dessin de
Rika Armanjeol - 1935
Coll. Forteresse Royale de Chinon
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 - Chinon
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Le Petit Journal Illustré
N°2002 du 05 mai 1929
Illustration de couverture
L'entrée de Jeanne d'Arc à Orléans
1429-1929
Coll. Forteresse Royale de Chinon
Photo J-L. Bretet - 31/12/2018 - Chinon
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Médaille hommage à Jeanne
d'Arc du porte-hélicoptère portant son nom 10 Août 1972
Maison de Domrémy
Photo J-L. Bretet - 28/10/2017 - Domrémy
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LIVRES
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Voir aussi : >
La Maison des Armoises >
Jeanne
des Armoises et Robin de Jaulny (Famille Bretet)
> Les
secrets de Jeanne d'Arc sur le site
JeanneDomremy.fr
>
https://gw.geneanet.org/elastoc?lang=fr&n=d+arc&oc=0&p=jeanne+la+pucelle+xxx
>
Conseil Français d'Héraldique
©
J-L. Bretet, le 10/11/2017,
puis le 08/01/2019
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