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Une brève ... histoire du PALLET
par infobretagne.com
et quelques informations et illustrations complémentaires de Jean-Loup Bretet

>>> Voir aussi :
> LE PALLET - images du passé
> LE PALLET - registres paroissiaux et d'état-civil, relevés en lien avec notre famille



ETYMOLOGIE 

Le Pallet vient de l'ancien seigneur, Daniel du Palais.

La seigneurie du Palais existe depuis la fin du XIème siècle et appartient en 1090 à Daniel du Palais dont le château est détruit en 1420 (à l'exception de la chapelle privée qui est conservée et dans laquelle se trouvent des tombes de Templiers). Daniel de Palatio est cité dans une charte de 1084.
A
noter que c'est à cette époque que Pierre Abélard, fils du chevalier Béranger et de dame Lucie, nait au Pallet, en 1079. Une charte de confirmation des biens de l'église de Nantes, donné en 1123 par le roi Louis le Gros à l'évêque Brice, mentionne " Palatium ".

[ Note : Pierre Abélard, grand théologien du Moyen Age, surtout connu pour ses amours avec Heloïse (décédée le 17 mai 1164 à l'âge de 63 ans), est né au Pallet (au manoir qui touche la chapelle Sainte-Anne) en 1079. Il se retira près de Nogent-sur-Seine en un ermitage qu'il appela Le Paraclet. Il mourut en 1142.
Voir
Ville du Palletl'histoire d'Alébard et Héloïse ].

Un prieuré bénédictin de Saint-Etienne du Pallet, appartenant à l'abbaye poitevine de Saint-Jouin-de-Marne, est également mentionné à cette époque

[Note : on en trouve encore des traces sur le cadastre avec les lieux-dits comme "Le Pré de l'Abbaye ", le "Jardin de la Cure "].

On rencontre aussi les appellations suivantes : Pallatium (en 1123), Palacium (en 1278), Palais et Palez (vers 1315), Palletz, Paletz, Palet ou Le Pallet (au XVIIIème siècle). En 1315, sur le sceau de Raoul Souvaing, il est gravé " Palais "

    


Pierre Abélard et Héloïse



Hommage à Abélard et Héloïse






L'ancienne église et les ruines du Chateau d'Abélard
en 1815

Le Pallet : La Chapelle Ste Anne et le Château d'Abélard et Héloise

Restes du Château d'Abélard et d'Héloïse
et la Chapelle Ste Anne

Le Pallet et ses environs - Détail de la Carte de Cassini - XVIIeIme siecle
Le Pallet et ses environs
Détail de la Carte de Cassini - XVIII ème siècle


 
Pierre Abélard

Le Pallet : Le site du Château d'Abélard et Héloise

Le site du Château d'Abélard et Héloise


Abélard et Héloise
haut relief de leur tombeau
Cimetière du Père Lachaise - Paris


Vue de l'Abbaye du Paraclet  vers 1690
à Ferreux Quincey - Aube.
Fondée par Abélard et Heloise vers 1125

Jean Vignaud (1775–1826),
Abélard et  Héloise surpris par l'Abbé Fulbert, 1819,
Huile sur toile


Vue intérieure de l'Abbaye du Paraclet


Mur d'enceinte de l'Abbaye du Paraclet à Ferreux Quincey
Photo J-L;Bretet - 29/04/2017



Le souterrain d'Abélard et d'Héloïse
au Paraclet




LE PALLET ET SES SEIGNEURS.

   Au début du XIIIème siècle, la seigneurie appartient à Pierre de Dreux (dit encore Pierre Mauclerc), prince capétien, qui avait épousé Alix de Thouars, duchesse de Bretagne. Il y nomme son sénéchal, Brient Maillart. En 1236, Yolande de Bretagne, fille de Pierre de Dreux, et d'Alix de Thouars, reçoit Le Pallet en dot, lors de son mariage avec Hugues de Lusignan, comte d'Angoulême.

Le premier des seigneurs du Pallet, qui établit la paroisse sur son fief, est très probablement Pierre Souvaing . Les Souvaing étaient seigneurs de Daon en Anjou, qui avait succédé vers 1270 à Roland de Bretagne, et dont la famille se maintiendra au Pallet jusqu'au début du XVème siècle (vers 1416), où elle se fondra en celles des Aménart (par le mariage de Jeanne Souvaing avec Jean Aménart, seigneur de Chanzé et de Bouillé, en Anjou.

Dès 1497, au moins, Le Pallet passe aux seigneurs de Goulaine (par le mariage de Catherine Aménart avec Christophe de Goulaine) qui deviennent aussi seigneurs féodaux du Vallet et le resteront deux siècles.


Le seigneur du Pallet était fondateur et prééminencier des églises du Pallet, de Vallet et de
la Haye-Houassière, avec droit dans ces églises au banc et enfeu prohibitif. Il exerçait un droit de haute justice avec fourches patibulaires à quatre piliers (ou pots). Il jouissait aussi d'un droit de foire le jour de saint Vincent, de saint Nicolas, de saint Etienne, et tous les jeudis de chaque semaine. Il possédait un four banal, situé à côté de la cohue (non loin du cep à collier), où les habitants du Pallet étaient obligés de cuire leur pain.

Une abbaye est située à proximité du bourg du Pallet. Cette abbaye a été fondée par Huet de La Lande en 1466. A noter que la paroisse du Pallet possédait des vignobles dès le XIème siècle.
En effet dans une charte de 1066, on peut lire :
« Notion soit faite à tous les hommes présents et futurs de la châtellenie du Pallet au sujet des droits du Bienheureux Martin de Vertou pour les terres, les dîmes, les corvées et les pacages qui furent en honneur pendant très longtemps, comme les droits acquis par les moines de Vertou et cela sans ennuis, ni intrigues pour eux, jusqu'au jour où dans ces mêmes terres furent introduites des vignes ; pendant plusieurs années les mêmes droits plus haut énoncés furent maintenus et respectés pour les vignes, mais depuis quelques temps des abus se sont glissés au préjudice des moines ... Aussi Nous Conan II (duc de Bretagne), ému par les supplications de notre frère Américus, abbé de ce monastère de ce lieu (Vertou) et de ces moines, nous demandons que justice se fasse et que soient convoqués au Pallet les principaux barons qui appartiennent à cette partie de notre territoire et que soient entendues les réclamations des moines et des parties adverses, les mêmes droits qui existaient autrefois pour les moines seront retenus pour les vignes et devront être acquittés aux moines comme par le passé, les droits non acquittés seront retenus, et en cas de négligence dans les paiements seront passibles de ma correction. Ce jugement sera passé, comme fait en ma présence et devant ceux dont les noms suivent en cette page et qui signent avec nous sous notre sceau. Signé : Conan, comte - Gestin d'Auray, - Rodulph d'Arigne, - Messire de Guérande ».
Il y avait jadis plusieurs foires par an à Pallet : à
la Saint-Michel, Saint-Etienne, Saint Nicolas et Saint Vincent (ces deux dernières ne vont plus exister après la Révolution).





LE PALLET ENTRE DANS LE MARQUISAT DE GOULAINE.

       En 1632, la châtellenie du Pallet entre dans le marquisat de Goulaine. Ensuite, par acquisition qu'en avait faite Jacques Barrin à Gabriel de Goulaine (achat d'une première partie en 1635 et du reste en 1654), Le Pallet devient la propriété de la famille Barrin de La Galissonnière qui posséderont les terres du Pallet, Les Montils, L'Audigère, La Ragotière et Fromenteau jusqu'à la Révolution.

Le château de La Jannière, qui appartenait en 1400 à la famille Goheau, est érigé en vicomté en 1644 (avec haute justice et des fourches patibulaires à quatre piliers), et celui de La Galissonnière, en marquisat en 1660. 

En
1658, la châtellenie est incorporée par Jacques Barrin dans le marquisat de la Galissonnière, qui fut partagé vers 1700 entre les trois frère Roland, Achille et Henri-Louis Barrin. La châtellenie du Pallet entra en possession d'Achille Barrin, qui, en 1760, la fit entrer dans son marquisat de Fromenteau..


     


Le Château de la Jannière,
qui deviendra ensuite
le Château de la Galissonnière






LE PALLET SOUS LA REVOLUTION.

      Le 5 avril 1789, est rédigé un cahier de doléances, en présence de 17 personnes dont 12 signataires : François Savariau aîné, notaire et sénéchal, Louis Coulon, Jean Coraboeuf, Pierre Dollet, René Sauvion, Jean Brochard, François Maillard, Pierre Gaborit le jeune, François Renou, Pierre Gaborit l'aîné, René Maillard, A. Benaud (?). ... Parmi les non signataires, on trouve : Pierre Paviot, François Coulon, Jean Poupelard, Jean Doussain, Pierre Brochard, Jean Tanguis et Michel Feuillatre.

En 1792, une partie du territoire de la paroisse de Monnières est intégrée dans la commune du Pallet : il s'agit des domaines de
la Mercredière, de la Cognardière, du Plessis-Guerry et de la Galissonnière.
A
partir de mars 1793, les habitants de Pallet vont se livrer à une véritable guerre civile entre Républicains et Royalistes. Une colonne royaliste composée de 8.000 hommes est stationnée à Pallet le 13 mars 1793.

Les différents recteurs du Pallet seront : Chastel, Rochereul, Bouliot, Julien Le Prestre (1789-1795), Thomas et surtout Charles Pasquerau (prêtre réfractaire) qui administra la paroisse jusqu'en 1844. 

Les différents maires du Pallet seront : Louis Coulon (de 1790 au 1er mars 1794, tué par les Chouans), François Bouédron (de 1794 à 1807), Pierre Cornu (de 1808 à 1809), Jean Marie Guillemé ou Guillermé (de 1809 à 1815), Cyprien Barrin (de 1815 à 1818), Pierre Dabin (de 1818 à 1830), Thomas Blanchard (en 1830), Dominique Cormerais (du 5 décembre 1830 au 6 mars 1886), Louis Pichaud (de 1886 à 1900), Thomas Blanchard (en 1900), Augustin Dugast (du 21 octobre 1900 à 1904), puis ensuite au XXème sècle Auguste Sautejeau (de 1904 à 1931), Etienne Sautejeau, fils d'Auguste (de 1931 à 1950), Marcel Sautejeau, fils d'Auguste (de 1950 à 1971), Gabriel Emeriaud (du 28 mars 1971 au 25 mars 1977), Mme Anne Roucou (à partir du 26 mars 1977) ...



Le Pallet : La Cognardière
La Cognardière


Le Pallet : Le Château de la Morandière

Le Château de la Morandière



Le pallet : Le Château de La Mercredière
Le Château de La Mercredière


Le Pallet : Le Château du Plessis

Le Château du Plessis



Le Pallet : Le Château de Livernière
Le Château de Livernière

 



PATRIMOINE du PALLET


> L'église paroissiale du Pallet (1852), dédiée à Saint-Vincent (martyr de l'an 303 et patron des vignerons). Le marquis de la Galissonnière était seigneur supérieur et fondateur de l'église du Pallet. Le seigneur du Pallet avait aussi la supériorité et la fondation de l'église du Pallet : « bastie dans l'enclave du chasteau dudit lieu » se trouvaient au chanceau les bancs et enfeus seigneuriaux et les armoiries des premiers sires du Pallet qui portaient d'argent à une croix de gueules. Dans la même église le seigneur du Pallet avait « les patronage et présentation de la chapelle Notre-Dame dit Verger desservie en icelle église ». La peinture intitulée "Adoration des Mages", œuvre d'Andrea Sacchi, date de 1630-1635. L'ancienne église paroissiale touchait la chapelle Sainte-Anne.
Lors de sa visite de
1683, l'archidiacre Binet la décrit ainsi : « L'église est en pitoyable état, décarrelée et si remplie de poudre et débris de grosses pierres qu'on ne saurait la balayer. L'on y voit deux autels dont il ne reste que les tables non consacrées. La couverture est mal entretenue. La voûte de pierre sur le choeur menace de tomber sur le retranchement qui est derrière l'autel et sert de sacristie, où elle est si lézardée que les pierres commencent à s'en détacher, et qu'il n'y a pas de sûreté à y rester longtemps. La voûte est notablement découverte en plusieurs lieux, personne n'osant y toucher, à cause que le dit choeur appartient au Seigneur de la Galissonnière et du Pallet. Il y a une chapelle en appentif, qui est joignant et tout au long de l'église et lui sert de closture du costé de l'Epître dont la voûte qui est aussi de pierre, menace de pareille ruine, faute d'estre entretenue de couverture. La place est en pareil estat de carrelage que l'église, fors proche le principal autel qui est au bout d'icelle dédié à la Sainte Vierge au haut duquel est son image en bosse, tenant son fils Jésus, laquelle est si vieille, si usée et difforme qu'elle ferait plutost peur que d'exciter à dévotion. Le reste de l'autel est passable ».
Dans son compte rendu de visites, Binet écrit : « Point de cimetière clos autour de l'église, où il n'y a que des rochers. L'on enterre presque tout dans l'église. Le lieu qui doit servir est un peu éloigné de l'église et en la paroisse de Monnières, avec une simple croix de pierre et pas de closture, bien que l'on y enterre quelquefois depuis plus de vingt ans ».
« Dans la nuit du 18 au 19 avril 1733, la grande porte de l'église du Pallet et celle de la sacristie furent enfoncées, on y vola la croix d'argent, un calice, et dans le tabernacle, on y prit le saint cyboire et le soleil, on trouva le dimanche matin six à sept hosties consacrées sur un coffre dans la chapelle de
la Vierge » (Archives de la paroisse de Monnières).
A noter aussi que le seigneur du Pallet avait fondé dans l'ancienne église Saint-Vincent la chapellenie de Notre-Dame du Verger, et le seigneur de
la Haye-Pallet, la chapellenie des Burons .




Le Pallet : L'Eglise
L'Eglise St Vincent





Le pallet : Intérieur de l'église
L'Eglise St Vincent







Le Pallet : La place de l'église
La place de l'église

 








>
La chapelle Sainte-Anne (XIème siècle), encore appelée Chapelle Abélard (Astrolabe, le fils d'Abélard, serait né au Pallet). Il s'agit du seul vestige de l'ancienne forteresse (donjon carré entouré de profonds fossés) édifiée par les ducs de Bretagne.
A noter que les Templiers disposaient d'un sanctuaire dans la chapelle Saint-Jean-des-Goheau et ce lieu de culte est transféré dans la chapelle Sainte-Anne au début du XXème siècle. La chapelle renferme trois pierres tombales, dont celle de Guillaume Goheau (décédé en 1310) et de son épouse Isabeau Goheau (décédée en 1330 ou 1336).



Le Pallet : La Chapelle Ste Anne
La Chapelle Ste Anne


Le Pallet : La Chapelle Ste Anne
La Chapelle Ste Anne





 
Restes du donjon et Chapelle Sainte Anne




> L'ancienne chapelle Saint-Jean-de-Goheau (XIVème siècle), située rue des Templiers. Cette chapelle était administrée par les Templiers qui dépendaient de la commanderie de La Madeleine de Clisson. Le chœur, de style ogival, date du XIVème siècle. Les autels Saint-Jean et Sainte-Catherine sont au-dessous d'une petite fenêtre cintrée. Un petit campanile carré, dépouillé de sa cloche, couronne le pignon de la façade.
C'est dans cette chapelle qu'étaient primitivement les trois pierres tombales de Templiers en granit, décorées d'une croix ancrée inscrite dans un cercle. En 1884, lors de fouilles pratiquées dans la chapelle, on trouva deux lampes antiques en terre cuite et devant le maître-autel un cercueil de plomb. Léon Maître, archiviste de Loire-Inférieure, stipule que : " A côté de la chapelle Saint-Jean, il existe une vieille maison qu'on nomme non plus l'hôpitau ou l'Aumônerie, comme les autres logis du même genre, mais la Maladrie " ; Un aveu de 1489, nous révèle aussi l'existence d'une Grange, non loin de la chapelle Saint-Jean et appartenant à Jacques Amenart, seigneur du Pallet.
Le 22 décembre 1666, le service de la chapellenie des Goheau est transféré au manoir de l'Hyvernière. Desservi par un chapelain jusqu'en 1789, l'édifice est vendu le 18 Thermidor de l'an VI de la République comme bien national, à René Marion de Procé pour la somme de 600 F
.





Le pallet : Chapelle templière St Jean de Goheaux
  Chapelle templière St Jean de Goheaux






> L'ancienne chapelle Saint-Michel, située non loin de la Galissonnière. Celle-ci a longtemps gardé une pierre tombale de Gabriel Barrin, décédé en 1597, et les armes des Carmélites des Couëts sur un vitrail. Non loin de la chapelle se trouvait un " Hermitage ", vestige de l'ancien prieuré des Carmélites des Couëts, installées là dès le début du XVIème siècle.
La chapelle est incendiée en 1793. Restaurée, une messe y est célébrée le 26 juillet 1838, avant sa démolition en 1844, et sa reconstruction à la même époque pour un coût de 7.000 francs. La première messe y est célébrée à nouveau le 14 novembre 1844.
De tout temps se tenait, le 29 septembre de chaque année (le jour de la saint Michel), une foire près de la chapelle Saint-Michel.



Le Pallet : La Chapelle St Michel
La Chapelle Saint Michel




Le Pallet : La Chapelle St Michel
La Chapelle Saint Michel








> L
e château de la Galissonnière (XVème siècle). Il n'en reste plus qu'une tour (le donjon) et un pont de pierre d'une vaste enceinte rectangulaire entourée de douves et flanquée d'une tour à chaque angle. Propriété aux XIVème et XVème siècles de la famille Goheau.
Le domaine est vendu en 1434 à Jean Baye par Guillaume Goheau. La seigneurie est érigée en vicomté en 1644 pour Jacques Barrin III. Le château abritait jadis une chapelle sous le vocable de sainte Foy et sainte Marguerite.
La chapellenie avait été transférée du Plessis-Guéry (ou Guerry) à la Galissionnière en 1658 par Jacques Barrin. Le porche date du XVème siècle.

En 1788, Athanase Scipion Barrin, marié à Bonne de Mauger, capitaine des vaisseaux du roi, est marquis de La Galissonnière. Le marquis de la Galissonnière avait droit de foire le jour de la saint Michel, au lieu-dit Saint-Michel.
En juin 1793 et avant le siège de Nantes, le château servit de quartier général à l'armée de Charette. Il est incendié en septembre 1793, après la bataille de Torfou (les 19 et 20 septembre 1793) où le général Bonchamp avec son armée royaliste (cinq bataillons) occupe le Pallet. L'ensemble du domaine est vendu comme bien national, le 24 Thermidor de l'an IV de la République (22 décembre 1792) à François Cormerais, demeurant à Nantes, pour la somme de 12.000 livres.


   


Château de la Galissonnière
en 1730
Dessin Abbé J. Boutin


Le Pallet : Château de la Galissonniere
Château de la Galissonnière

   


Château de la Galissonnière
Photo  J.L.Bretet -14/07/1998
   


Château de la Galissonnière
Photo J.L.Bretet -14/07/1998


Château de la Galissonnière
Photo  J.L.Bretet  -14/07/1998



>  Le Pont Cacault (1804). Ce pont a été construit à l'instigation de François Cacault de 1802 à 1804, et achevé en 1809. Le pont a été restauré en 1838. On y voit une inscription : " L'an II du règne de Napoléon Le Grand. A la mémoire de François Cacault, ambassadeur de France à Rome et à Florence, député du Corps Législatif, président du collège électoral, commandeur de la Légion d'Honneur, sénateur, en reconnaissance des services qu'il a rendus " .


 


Le Pallet : Le Pont Cacault
Le Pont Cacault




 



> Les dix  moulins dont le moulin de La Jaunière (ou Jannière), de Beauchêne, des Batardières, de Saint Michel, de la Brouardière, ... Trois moulins à vent fonctionnaient encore en 1843, à la Jannière, à Saint-Michel et à la Brouardière
.




Moulin de Beauchêne - Le Pallet - autre vue

Le Moulin de Beauchêne

 





>
L'ancien château de la Jannière (ou Janière), fondé par la famille Goheau (ou Goheaux ou Goëau) dont les armoiries portaient " une fasce accompagnée de trois trèfles ". Les Goheaux sont déjà mentionnés dans le pays en 1226. L'un des premiers Goheau connu se nomme Guillaume Goheau, mort en 1310.
Puis il devint la propriété successive des familles de Baye (suite vente faite en 1434 par Guillaume Goheau, écuyer et maître d'hôtel du comte de Montfort, à la famille De Baye) et Barrin de
la Galissonnière (branche cadette d'une famille du Bourbonnais, habitant Saint-Jean-de-Béré). La Jannière fut achetée en 1608 à Jean Baye par Jacques Barrin II, conseiller d'Etat et commissaire pour le roi aux Etats, pour la somme de 47.000 livres.
Jacques Barrin II décède en 1626 et laisse l'héritage à son fils Jacques Barrin III, maître des requêtes du roi, en 1639, et nommé Conseiller au Parlement de Bretagne, en 1651.
Le domaine est érigé par Louis XIV en vicomté en 1642 ou 1644 (avec haute justice et des fourches patibulaires à quatre piliers)





Le Pallet : Château de la Galissonnière
Le Château de la Galissonnière
portait le nom de
Château de la Jannière,
au XVème siècle jusqu'en 1658.
Incendié en 1793, pendant les Guerres de Vendée










Roland Michel Barrin
Marquis de la Galissonnière
1693-1756




> L'ancien prieuré de Saint-Etienne (X-XIème siècle), aujourd'hui disparu. Il appartenait à l'abbaye poitevine de Saint-Jouin-de-Marne. Les bénédictins quittent le Pallet au XVIème siècle, mais continuent à jouir de son bénéfice jusqu'en 1774, date à laquelle le prieuré est restitué à l'évêché de Nantes par l'abbé de Saint-Jouin-de-Marne (le revenu du prieuré s'élevait alors à environ 440 livres).
D'après le Terrier de la Réformation de 1681, le prieur percevait les dixmes sur le blé à grain et le vin croissant en la paroisse de Monnières dans les cantons suivants : La Fontaine aux Anes, les Aumônières, Villeneuve, La Roche aux Comtes, les Landes Garnier, l'Ouche Robin, la Jannière, Montifault, les Brissaudières, etc... 
En 1498, Nicolas Suireau, prieur de Saint-Etienne, déclare que "les escoles sont et appartiennent au dit prieur qui les donne à qui bon lui semble ". En 1681, les écoles fonctionnaient encore ; le Terrier de la Réformation mentionne en effet : « Les écoles appartiennent au prieur de Saint-Etienne, car il fait nommer les régents".