Généalogie de la Maison des Armoises



Blason de
Colart des Armoises
(
1290-1368)
Gironné d'or et d'azur, de douze pièces, et sur le tout un ecu parti d'argent et de gueules.
En cimier, un lion naissant d'or tenant un écusson d'argent parti de gueule.
(à partir de 1333)

   



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(D'après : "Histoire de Lorraine depuis l'entrée de Jules Cesar dans les Gaules" - Dom Augustin Calmet - Nancy -1745) - (Cliquer sur les vues pour agrandir)



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(D'après: La Maison des Armoises, originaire de Champagne - par Henry Vincent -
Extrait des Mémoires de la Société d'Archéologie Lorraine pour 1877 -  Henri Menu Libraire -
Paris 1877)- (Cliquer sur les vues pour agrandir)





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(D'après: Les missions secrètes de Jehanne la Pucelle - Pierre de Sermoise - Editions Robert Laffont  - Paris -1970) - (Cliquer sur les vues pour agrandir)




 AUTRES DOCUMENTS






Pierre tumulaire
de Nicolas des Armoises
aïeul de
Colart des Armoises.


Ci-contre, sur le pourtour de la pierre tumulaire de Nicolas des Armoises, dit " Le Gueulard" (1247 ? -1303)  , on peut lire :
" Ci gist noble homme messires Nicolas di le Guellars des Armoises chevaliers qui trepassa l'an de grace notre Seigneur MCCC III , le dixième jour des calandes de Janvier Priez pour l'ame de lui "...
(soit décédé le 10 janvier 1303)

Nicolas des Armoises dit " Le Guellart" sert dans l'armée de Raoul de Nesle, connétable de France en 1285. Le surnom " Le Guellart" (le gueillart) qu'il porte avant 1284 proviendrait d'un patois champenois signifiant "gaillard", "vaillant " "fort", sachant que les surnoms étaient fréquents à cette époque en Champagne et Lorraine. A combattu l'armée aragonaise auprès de Charles, second fils de Philippe La Hardi.
En 1295, il signe une charte reconnaissant les droits de l'Abbaye de Mont-Dieu sur les Bois de Sy.
En 1302, il est envoyé auprès du Roi d'Angleterre pour lui annoncer la mort deHenri III, Comte de Bar, son gendre, et pour lui témoigner que les seigneurs du barrois n'obéiront à aucun seigneur, hors lui Roi d'Angleterre.
Dans son testament, Nicolas le Guellart donne des biens à l'Abbaye d'Avenay, à celle de Moiremont (ordre de Citeaux) et à l'Abbaye de Belval (Ordre de Premontré)
Baudoin d'Autry est le fondateur du Prieuré des Rosiers commune de Séchault-Monthois (Ardennes), sous l'ordre de Citeaux, aïeul de Nicolas le Guellart qui a été inhumé dans ce même lieu avant que l'ensemble ne soit changé de destination et transformé en ferme.
Inhumé en armure, l'épitaphe de sa pierre tombale indiquait : " Ci gist noblehommes sires nicolis diz li guellars des Amoises chevaliers qui trespassa l an degrace notre seigneur MCCC III le deisime jour des kalandes de janvier ; Priez pour l'ame de lui "
(Cf : La Maison des Armoises, originaire de Champagne - Henry Vincent -1877 - Henri Menu Libraire - Paris)

Blason de Nicolas des Armoises Le Guellart : d'argent et écusson parti en abisme.





" Achat du 1/4 de Haraucourt fait par Colard de Gd Failly, et Poncette Rolland d'Ancelrue, sa femme,
 à Robert des Armoises, et Jehanne du Lys - La Pucelle de France, sa femme "
Acte du 7 novembre 1436

stipulant la cession en revenus du quart de la propriété de
Robert des Armoises et de Jeanne du Lys, la Pucelle de France, sa femme 
à Collard du Failly, écuyer de Marville  et à Poinsette Rolland-D'Ancelrue , sa femme,
pour une durée de quatre ans
(manuscrit qui démontre parmi d'autres que Jeanne du Lys
n'est donc pas morte à Rouen le 30 mai 1431)
( Cf : Donation Famille de Pierre de Sermoise -Mai 1979 - BNF-  Manuscrits)
(Cliquer sur les vues pour agrandir)
"Nous, Robert des Armoises, chevalier, Seigneur de Tichemont et Jehanne
du Lys, la Pucelle de France, dame dudit Tichemont, ma femme, licenciee et auctorisee de moy Robert, dessus nomme pour faire greer et accorder tout ce entierement qui ensuit, faisons sçavoir et cognoissant,..

et en fin de manuscrit.
... En témoin de vérité et afin que toutes les choses dessusdites soient fermes et stables, nous Robert des Harmoises et Jehanne du Lys la Pucelle de France, nostre femme dessusnommée, avons mis et appendu nos propres seels en ces presentes lettres et avec ce nous avons prié et requis e nostre tres chier et grand ami Jehan de Thone le thil, sieur de Villette et Saubelet de Dun prevost de Marville que ils veuillent mettre leurs seels en ces presentes avec les nostres en cause de témoignage..."



1360  Dimanche de Quasimodo
Traité et accord passé entre Colard des Armoises Chevalier
et Robert des Armoises son fils touchant la perception de feue sa femme
par lequel il cède à son fils la dette et les lettres de 400 petits florins
dus par Jean Sire de Boulay pour se faire payer.



Lettres cancellées de Robert des Armoises, Liébault de Baudricourt, chevaliers, Raoul de Lucey, secrétaire du duc de Bar, George de Serrières, bailli de Saint-Mihiel, et Bertremin de Morey qui promettent faire délivrer èz mains d'Oulry de Fenestranges et de Henry de Morhange une autre lettre obligatoire du duc de Bar, sans rature, de 800 florins et des huit cautions pour asseurance du payement des 5000 florins deubs au comte de Deux-Ponts par le duc de Bar. (1385, 26 mars)
-1385-1386

© Archives Meurthe et Moselle



Château de Jaulny
Gravure de 1840


Château de Jaulny


Château de Jaulny


Porte de lit clos gravée des portraits de Jeanne du Lys
et de Robert des Armoises,
sauvée lors de la destruction de leur maison à Metz.
Réserves du Musée de la Cour d'Or - Metz


Château de Jaulny
au dessus de la cheminée de la salle à manger,
portraits de Jeanne du Lys et de Robert des Armoises
datant de 1445 environ

Armoiries de Robert des Armoises
 et de Jeanne du Lys

réunies au Château de Jaulny
 
Jeanne du Lys des Armoises
Portrait au Château de Jaulny
vers 1445


Robert des Armoises
Portrait au Château de Jaulny
vers 1445

Plaque funéraire de Jean des Armoises,
Chevalier, Seigneur de Jaulny, Commercy, Fléville, Lixières,
souverain de Fougerolles décédé le 14 Fevrier 1665
 à l'âge de 74 ans

et de Dorothée Durre de Thessiers Dame dudit lieu
décédée le 22 juillet 1669
 
   


Le Château des Armoises à Richardmesnil  de Richard Giuliato
(Extraits
de l'ouvrage)

Une terre et ses seigneurs
 

Le secteur fut occupé depuis les temps les plus anciens puisqu'on a retrouvé sur le plateau environnant des outils en pierre de l'époque du Wiirm et une pirogue monoxyle protohistorique dans une gravière. Au cours d'une prospection, nous avons pu identifier l'emplacement d'un établissement rural gallo-romain sur le coteau ensoleillé au lieu-dit «La Corvée de Trancote» situé à 1 km au sud-ouest de l'actuelle église paroissiale. De nombreux indices conduisent à penser que cette terre fut incorporée dans un vaste fisc royal dès l'époque mérovingienne.

1.1. AVANT L'AN MIL

Vers 950, Othon 1er donna à l'évêque de Verdun Bérenger une fraction de ce domaine correspondant à la villa de Flavigny. Ce dernier l'offrit à Humbert, abbé de Saint-Vanne qui fit confirmer cette possession par le pape le 9 janvier 956 puis qui fit transférer les reliques de saint Firmin dans l'église paroissiale de Flavigny dédiée à saint Hilaire. Le cortège passa par Toul, Dommartin-lès-Toul puis longea la Moselle jusqu'à Chaligny. Ce faisant, il traversa un territoire appelé «mansilis Teutberti» lieu proche de Ludres mais qui n'a pas été identifié avec certitude. La terre de Richardménil alors appelée «mansionile Berenhardi», située à la limite des pagi du Toulois et du Chaumontois était aux mains d'un chevalier qui en donna la moitié à l'abbaye de Bouxières-aux-Dames en 965, mais qui conserva ses droits sur l'église et la réserve. Un de ses successeurs nommé Richard ne tarda pas à usurper cette concession et il fallut l'intervention de l'empereur Othon II pour qu'il la restitue. Il est vraisemblable que l'ancien toponyme tomba alors en désuétude au profit de Richardménil et cet exemple montre comment les noms de lieux formés sur un anthroponyme pouvaient se modifier avant l'An Mil. Le texte indique que le domaine était peuplé de serfs et disposait de forêts, de vignes, de prés, de paquis, de terres arables et d'un moulin mais aussi d'une église. Cette intervention de l'autorité publique ne connut guère de succès car l'abbaye ne revendiqua plus jamais de droits sur cette terre. Au cours du XIe siècle, l'abbaye Saint-Epvre de Toul reçut la collation de l'église paroissiale dédiée à saint Pierre et perçut les dîmes dès 1116.

1.2. LES SIRES DE NANCY ET LA NAISSANCE D'UNE PETITE SEIGNEURIE (XIVe-milieu XVe siècle)

La terre de Richardménil resta une possession allodiale tenue par un lignage de chevaliers et ne tarda pas à connaître des partages successoraux. Au milieu du XIIIe, elle était aux mains de plusieurs héritiers dont les sires de Gondreville-sur-Moselle qui entrèrent en conflit avec le prieuré de Flavigny à propos des limites des droits de pêche sur la Moselle en raison de l'imbrication des deux bans. Celle-ci resta une source de contestations entre les deux seigneuries. La querelle fut tranchée par la justice ducale 1242.
Il faut attendre le début du XIVe siècle pour identifier des représentants du ou d'un des lignages portant le nom de Richardménil : Forquignon en 1303 et Gilles13 en 1311. En 1354, Wautrin et sa femme vendirent pour 1 400 florins leurs terres à Ferri II, sire de Ludres, qui acquit peu après les biens et la maison forte de Richardménil arrivés par héritage aux mains des Lenoncourt. Les Ludres constituèrent ainsi une seigneurie qui couvrit la majeure partie du ban de Richarménil. Une petite partie resta aux mains d'une autre famille dont les origines sont incertaines. En se basant sur la transmission des prénoms, nous serions tentés d'identifier les premiers maillons du lignage en la personne de Gérard de Nancy, mort avant 1317, son épouse Simone et leur fils, Renaud16 qui tenaient un fief dans le Vermois (Fig. 2).

Gérard Giuliato, Professeur d'histoire et d'archéologie médiévales à l'Université Nancy 2, dirige le Centre d'Archéologie médiévale de l'Est de la France composante de l'UMR 7002 du CNRS. Ses recherches portent sur les habitats fortifiés (châteaux, villes et maisons fortes) et leur place dans l'histoire et la culture des principautés lorraines entre le Xe et le XVIe siècle.

Avec les collaborations de :
Agnès Gelé ; Emmanuel Guarascio ; Guillaume Huot-Marchand ; Laetitia Nori

© J-L. Bretet du 28/10/2017

Voir aussi :
> Jeanne des Armoises et Robin de Jaulny (Famille Bretet)
> Jeanne des Armoises et Robin de Jaulny (Geneanet)

> Nicolas des Armoises de Stonne et suivants (Geneanet)