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La tragique odyssée des sauveteurs de l'Ymer
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: 26-27-28
janvier 1917.
D'après le
journal " L'illustration " du 10 mars 1917 N° 3862 - Pages 204 à
209
L'équipage et les volontaires du canot de
sauvetage. Le 26 janvier 1917, en une
période des froids exceptionnels, à 11 heures du matin, le sémaphore de la
Pointe du But de l'Ile D'Yeu signale aux marins sauveteurs de
Port-Joinville, la présence à trois milles à l'Ouest d'une embarcation
semblant être en perdition et paraissant contenir sept hommes en détresse .
Le patron de l'équipe de sauvetage, Noé Devaud, un gaillard solide et
trapu de 53 ans, très alerte encore, fait aussitôt battre le rappel de ses
hommes, et décide la sortie immédiate du canot de sauvetage. Douze hommes
composent l'équipage : outre le patron qui est à la barre, et le
sous-patron, ou brigadier qui se tient à l'avant, prêt à toute manoeuvre,
dix marins prennent les rames, dès que l'embarcation est parée à descendre
les rails de la cale de lancement.
Mais la marée n'étant pas assez
haute jusque là, il faut attendre jusqu'à 13 heures 30, pour qu'enfin le "Paul Tourreil"* glisse sur la rampe, tandis que les rameurs équipés de leurs
gilets de sauvetage s'apprêtent à souquer ferme sur les avirons en direction
de la pointe Nord de l'île. Il y a là Pierre Girard, 54 ans, Pierre
Pelletier 46 ans, Emmanuel Turbé 30 ans, père de 5 enfants, qui font
partie de l'équipe régulière des sauveteurs avec le patron Noé Devaud, et
les volontaires Adolphe Izacard 46 ans, Edmour Pillet 50 ans, père de six
enfants, Emile Pillet son frère, 49 ans et sept enfants, Joseph Renaud 28
ans, Alexandre Gouillet 19 ans, Olivier Plessis, Baptiste Tonnel
48 ans avec cinq enfants,
Armand Taraud 46 ans.
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Noé Devaud (1865-1944)
Chevalier de la Légion
d'Honneur du 27/07/1918.
Patron du canot de sauvetage de l'Ile d'Yeu : " Le Paul Tourreil "
17 sorties - 140 personnes
sauvées
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Les préparatifs du canot de sauvetage "Paul
Tourreil" avant son départ.
Photo communiquée par M. Delpeyroux
Le "Paul Tourreil" prend la mer au bas
de sa cale de lancement. Il est 13h30. Photo
communiquée par le Dr Courtois
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Le sauvetage des
marins norvégiens.
Le vent souffle du Sud-Est. Le patron
fait mettre la voile, pour aider les rameurs. L'équipage arrive
facilement à la pointe Nord, avant de faire route vers l'ouest après
avoir passé la Pointe du But . Deux heures après, à plus de trois
milles, les marins sauveteurs trouvent l'embarcation en détresse,
une baleinière norvégienne, dans laquelle ont pris place sept
hommes, la moitié de l'équipage du cargo Ymer, originaire de Bergen,
torpillé trois jours auparavant par un bateau allemand au large des
côtes espagnoles, à cent cinquante milles nautiques de là.
Poussée par les vents et les courants, la baleinière est ballotée
par les flots . Les norvégiens presque inanimés, sont rongés par la
faim, et par la soif. mais ont pu résister au froid par l'épaisseur
de leurs vêtements. Ils sont hissés à bord du canot de sauvetage
qui reprend sa route vers la Pointe, tandis que Noé Devaud leur fait
donner du rhum et des biscuits pour les regaillardir. Une fois passés
les récifs de la Pointe du But, l'embarcation trouve les vents
contraires venant de l'Est. Les hommes doublent leurs efforts aux
avirons.
Mais le vent fraichit et les courants formés par la
marée descendante fatiguent les hommes qui doivent tirer de plus en
plus fort sur les avirons. Le canot n'avance plus malgré la force
déployée par les rameurs. Il est 17 heures. Le patron Noé Devaud
décide de mouiller l'ancre sur les fonds rocheux : cela permettra de
reposer les hommes et de reprendre la progression vers Port
Joinville à la faveur de la marée remontante dans cinq heures.
Le vent continue cependant de fraîchir, et les hommes trempés
par les embruns et immobiles sur leurs bancs, rames en mains
commencent à souffrir du froid. Le sémaphore de la Pointe du But qui
les observe de loin comprend la manoeuvre du canot de sauvetage, et
ne s'alarme pas.
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A la dérive dans
la tempête.
Cependant le courant augmente toujours, les vagues grossissent et le
vent souffle avec plus de violence alors que la nuit tombe. Le phare
brasse maintenant de ses brusques éclairs tournants l'immensité de
la mer et ses ombres mouvantes jusqu'à l'horizon. Le canot accroché
à son filin et son équipage résistent à la houle de plus en plus
forte, bousculés de tribord à babord dans la nuit sombre, quand
survient un coup de vent glacial et cinglant avec le grésil qu'il
transporte.
La fragile embarcation parvient
à lutter deux heures encore contre les éléments. Soudain, dans une
puissante secousse provoquée par les flots, le cable de l'ancre
cède, sans doute usé par les frottements continus dans les bas-fonds
rocheux. Les rameurs se remettent immédiatement aux avirons pour
lutter contre la dérive. Mais la force du vent redouble, le courant
atteint son maximum, les flots se creusent, la bruine tombe en
verglas. Cela fait dix heures que les sauveteurs sont en mer.
Certains n'ont pas mangés avant de partir. Certains sont transis de
froids. Ils continuent néanmoins de ramer, mais les éclairs
intermittents du phare s'éloignent inexorablement. Ils sont
entrainés par les courants vers le nord -ouest.
La grand
voile et la misaine sont alors hissées dans l'espoir de pouvoir
faire cap au nord sur Belle-Ile, car avec la mer qui a encore grossi
et le vent qui souffle en tempête, ils savent tous qu'ils ne
pourront pas regagner l'Ile d'yeu. Le canot est très chargé. Les
paquets de mer se succèdent et l'eau ne parvient plus à s'évacuer
correctement du fond du bateau. Un paquet de mer de côté éteint le
fanal et vient infiltrer de l'eau dans le compas qui ne fonctionne
plus. La tempête grossit toujours. L'eau a complètement envahi
le canot : les hommes ont de l'eau jusqu'aux cuisses. Il faut
affaler les voiles, le vent souffle en violentes bourrasques et fait
craindre un chavirage. Il faut mettre l'ancre flottante, une poche
en toile, qui posée sur l'eau se gonfle au vent et maintient
l'embarcation face aux vagues.
Les hommes à
l'agonie. Cette nuit là, il fera -15 degrés. Les forces
des hommes s'amenuisent. Certains gémissent de froid et de fatigue,
sans autres plaintes. Deux des Norvégiens dont c'est la troisième
nuit en mer, et Adolphe Icazard, qui avait quitté son lit de malade
pour s'embarquer comme volontaire meurent d'épuisement et de froid,
sans dire mot.
Au matin, l'ancre flottante finit par être
arrachée par la force des vents et des vagues écumantes, tandis que
la neige commence à tomber. Avec les deux mats et un aviron
fortement liés entre eux, les hommes fabriquent au plus vite une
drôme, un cadre en bois placé à l'avant de l'embarcation, de manière
à essayer de remplacer l'ancre flottante pour maintenir le canot
face aux vagues et briser les lames qui frappent l'étrave. Ils
parviennent à vider un peu le bateau de l'eau qui l'envahit. La
neige tombe par rafales, le froid sévit, le soir revient et puis la
nuit. Ils voient alors apparaître au Nord-Est les feux du phare de
Belle-Ile, qu'ils estiment à quinze milles.
Il est minuit
environ, lorsque deux des Norvégiens, à bout de résistance,
expirent. Pierre Pelletier le brigadier à l'avant du bateau agonise.
Les moins extenués démontent la drôme, pour replacer les mats et
hisser à nouveau les voiles dans l'espoir de pouvoir se diriger vers
Belle-Ile. La houle énorme dans la voile incline dangereusement le
canot, qui se remplit à nouveau de l'eau amenée par les paquets de
mer. Il faut rabattre la voile.
Pierre Pelletier meurt
d'épuisement, puis
Armand Taraud, lui qui, quinze jours plus tôt avait échappé avec son
équipage à la mort, lors du torpillage du "Pierre le Grand", par un
U-boot de la marine allemande à six milles au sud de l'Ile
d'Yeu, meurt à son tour. Puis, Joseph Renaud agonise tandis qu'un cinquième Norvégien commence à râler, et
Pillet dit qu'il sent ses yeux se voiler.
Belle-Ile est
maintenant à l'est, L'ile de Groix est plus au nord. Noé Devaud la
main figée à la barre par la glace, compte devant lui déjà sept
morts, dont trois des Norvégiens à ses pieds. Il pense un instant
passer les cadavres par dessus bord pour alléger l'embarcation. Mais
il pense qu'il s'est engagé dans cette action de sauvetage, pour
enlever les victimes à la mer. S'il ne peut les ramener vivant, au
moins il refuse de les abandonner aux flots et décide de les ramener
pour qu'ils soient inhumés sur terre aux côtés des marins-sauveteurs
français.
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Le " De
Chateauvillard " bateau de sauvetage en service avant le " Paul Tourreil "
Croquis fait selon les témoignages des survivants pour
montrer la situation à bord du canot de sauvetage, le " Paul Tourreil"
au matin du 28 janvier 1917 à 6 heures, au large de l'Ile de Groix
Alexandre Gouillet est aux côtés de
Noé Devaud qui tient la barre.
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La terre au troisième jour.
C'est le troisième jour. Le canot toujours poussé par les vents et la houle,
passe à l'ouest de Groix, avant de trouver à l'horizon de babord les
Glénans. Noé Devaud pense qu'en maintenant le cap au Nord, il va pouvoir
aborder l'embouchure de l'Aven. Joseph Renaud qui était passé à l'avant
meurt la tête posée sur la lisse. Les survivants tentent à nouveau de mettre
la voile, mais il faut y renoncer : la tempête est toujours trop forte.
Le jour revient, et avec lui, le vent faiblit, tandis que quelques
rayons de soleil trouent les nuages. La côte se rapproche. Un cinquième
Norvégien meurt. Le canot passe l'Ile Verte, que Noé Devaud sait déserte, et
approche de l'Ilot de Raguenès. Là le pêcheur Jean Marrec aperçoit le canot
en détresse, et lui fait signe d'aborder par le Nord-Ouest. C'est la fin du
cauchemar.
Le premier à descendre est un des deux Norvégiens, le
lieutenant de l'Ymer, qui grâce à ses vêtements imperméables a pu rester
protégé du froid durant ces nuits mortelles. Surmontant son
épuisement, il va chercher du secours sur la terre ferme à 600 mètres de là,
tandis que Jean Marie Marrec le pêcheur tire le canot sur la grève. Noé Devaud
descend du canot à son tour et aide ses camarades à sortir de l'embarcation.
Les frères Pillet sont inanimés. Emile Pillet hissé par Jean Marie Marrec jusqu'à
son logis succombe sur le seuil de la porte. Edmour, son frère malgré
les soins qui lui seront prodigués, succombera à son tour douze heurs plus
tard.
Le lendemain, les corps des neuf autres morts sont retirés de
la carapace et du fond glacé du canot. Les cinq Norvégiens et les six
français sont enterrés côte à côte dans le cimetière de Névez, le bourg le
plus proche de là.
Voir
: Hommages
rendus aux hommes de l’équipage du canot de sauvetage Paul Tourreil, de
l’Ile d’Yeu
Voir
:
26-27-28 mai 2017 : Hommages et commémorations du sauvetage de l'"Ymer" et
du naufrage du "Sequana"
Voir :
Le torpillage de l'"Ymer" (lien) Voir :
Les naufragés de L'Ile
d'yeu de 1917 (lien)
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L' "Ymer"
dans "La Tragique Odyssée du Paul Tourreil "
de Jean Michel Péault - Ile d'Yeu 2017 © 2017
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L"Ymer" est un caboteur fabriqué
en Norvège, à Bergen en 1910 par l'armement Lund J. and Co. Il faisait une
longueur de 69,60 mètres pour 10,70 mètres de largeur et jaugeait 1123
tonneaux. Comportant 14 hommes d'équipage, c'est lors de son voyage
entre Santander et Middlesborough, chargé de minerai de fer, qu'il est
torpillé à 60 milles à l'Ouest de Rochefort, par le sous-marin
allemand UC 16 sous l'ordre de Egon Von Werner, son commandant âgé de 28
ans. Deux chaloupes parviennent à être mises à la mer. La première avec les sept marins norvégiens,
dont le sond du navire,Erling Madsen, secourus par les
sauveteurs du " Paul Tourreil". L'autre, avec le reste de
l'équipage de l'Ymer et son capitaine Alexander Eide, qui décide de
prendre la direction du nord, laquelle disparait en mer
quelques heures plus tard.
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Le "Paul Tourreil" (Document SNSM de
l'Ile d'Yeu)dans "La
Tragique Odyssée du Paul Tourreil "
de Jean Michel Péault - Ile d'Yeu 2017 © 2017
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Le "Paul Tourreil" est alors le
quatrième canot du site de sauvetage de l'Ile d'Yeu, ouvert en 1869 par la Société Centrale
de Sauvetage des Naufragés (SCSN). Il succède au
canot
« De Chateauvillard » et est construit selon les mêmes plans
C’est un canot à avirons, fait pour
un équipage de douze hommes, réputé insubmersible, car il est composé sur
ses flancs, en poupe et en proue de lests de liège. Lancé en 1913, il a
été construit par les Chantiers Augustin Normand au Havre sous le N° 125.
Il fait 9,80 mètres de long, pour 2,60 de large avec
une dérive centrale et une mature amovible pour des voiles.
Ce canot de sauvetage a été offert à
la SCSN par la famille de Marie Paul
Joseph Tourreil (1871-1912), dit
"Paul Tourreil", et en sa mémoire, un
jeune lieutenant de vaisseau, Chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1906, décédé à l'âge
de 41 ans, à Paris, le 15 décembre 1912.
(Jean-Loup Bretet)
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Les six marins du canot de
sauvetage Paul Tourreil, de l'Ile d'Yeu, décédés dans la tempête
Adolphe Alexandre Izacard
volontaire
> 20/11/1873 + 28/01/1917
45 ans - 7 enfants
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Joseph Emile Pillet
volontaire
> 19/12/1868 + 28/01/1917
49 ans - 7 enfants
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Pierre Alfred
Léonidas Pelletier
canotier-brigadier
> 12/02/1871 + 28/01/1917
46 ans - 2 enfants
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Edmour Emmanuel
Georges Pillet
volontaire
> 18/02/1867 + 28/01/1917
50 ans - 7 enfants
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Jacques Armand Taraud
volontaire
> 22/05/1870 + 28/01/1917
46 ans - 2 enfants
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Joseph Ernest Léon Renaud
volontaire
> 30/08/1891 + 28/01/1917
28 ans
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Les sauveteurs
survivants de l'Ile d'Yeu
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Les six survivants du canot de sauvetage,
de gauche à droite :
Noé Devaud, Baptiste Tonnel, Alexandre Gouillet, Emmanuel Turbé, Pierre Girard, et
Olivier Plessis ,
un mois après les terribles nuits de froid et de tempêtes des 26, 27 et 28 janvier
1917,
assis au soleil de février, sur la cale de lancement du canot de sauvetage de l'Ile
D'Yeu, à Port Joinville.
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Carte montrant la dérive du " Paul
Tourreil " entre le 26 et le 28 janvier 1917
entre l'Ile d'Yeu et L'Ile Raguenès
Extrait de
L'Illustration, n° 3862 du 10 mars 1917, page 205, dans : "La tragique
odyssée des sauveteurs de l'île d'Yeu", pages 204 à 209.
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"
Commémoration de l'Ymer " Article de Marylène Groguennec
dans Le Bulletin d'Informations
Municipales de Névez de
Janvier 2017
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Carte postale relatant le dramatique sauvetage de
l'"Ymer".
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Illustration de Théodore Gudin
: canot de sauvetage dans la tempête
Illustration de A. Theurissen
L'odyssée dramatique du canot de sauvetage " Paul
Tourreil "
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Le canot de sauvetage "De Chateauvillard" en exercice
rentrant au port
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Installation du monument élevé aux héros du
bateau de sauvetage "Paul Tourreil"
Place de la Norvège juin- juillet 1922
Ile d'Yeu
Inauguration du monument élevé aux héros du
bateau de sauvetage "Paul Tourreil"
Place de la Norvège le 05 juillet 1922
en présence de nombreuses personnalités dont le commandant Fridtjof Nansen, le découvreur
du Pôle Nord
( Monument réalisé par le sculpteur scandinave Stephen Sinding )
Ile d'Yeu
Le Ministre de Norvège, M. le Baron de
Wedel-Jarlsberg, et les sauveteurs du bateau norvégien l'Ymer, tous
décorés. De gauche à droite : Alexandre Gouillet, Olivier Plessis, Noé
Devaud , M. le Baron de Wedel-Jarlsberg, Pierre Girard, Emmanuel Turbé,
Baptiste Tonnel - Le 05/07/1917 - Ile d'Yeu © Ministère de la culture
(France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Diffusion
RMN-GP
René Marrec, fils de Jean-Marie Marrec
sur les lieux de l'accostage du Paul Tourreil en 1917.
Il avait 7 ans au moment du sauvetage
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A. Matignon : Le canot de sauvetage "Paul Tourreil
" dans la tempête.
d'après les témoignages des survivants.
Paul-Emile Pajot :
" Les héros de l'Ile d'Yeu aperçoivent la baleinière "
1918
Page du cahier de Paul-Emile Pajot sur le sauvetage
de l'Ymer
" Le Monument de la Norvège " Article de Jean-François Henry dans Oya
Nouvelles N°368 de mai-juin 1991 - Ile d'Yeu
Le nouveau bateau de sauvetage
baptisé "Patron Noé Devaud" (I)
en service en 1953 à 1972 Longueur : 13 mètres, largeur : 3
mètres 96, 2 moteurs de 40 CV. Vitesse : 8 noeuds
Le tableau des Sauvetages en Mer
entre 1912 et 1917
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Jean-Loup Bretet
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Message de Philippe
MARREC à Jean-Loup Bretet le 23/05/2009 OBJET : Naufrage de l'Ymer
Bonjour Bonjour
En surfant de page
en page sur le web à la recherche d'info sur le naufrage de l'Ymer, mais
aussi passionné de généalogie , je suis arrivé sur votre site très
intéressant. Je vous envoie ce petit mail pour vous dire
que je suis l'arrière petit-fils de Jean-Marie Marrec, qui avait recueilli
les naufragés de cette terrible tempête décrite dans "mère courage" .
Même si le récit du sauvetage n'est pas tout à fait exact dans le
livre l'esprit des marins est bien conservé. Mon grand
père (son fils donc) avait été invité sur l'île d'Yeu (et en hélicoptère SVP
!) à l'occasion d'un anniversaire du sauvetage (je ne sais plus lequel).
Lorsque je me rends au cimetière de Nevez je ne manque
pas l'occasion de me rendre au monument ou sont enterrés les naufragés.
Voilà c'était juste
pour l'anecdote, comme ça en passant Bravo pour votre site. Cordialement
Philippe Marrec
Message de Jean-Loup Bretet à M Philippe Marrec Je
suis désolé de n'avoir pu répondre à votre message du 23/05/2009, qui vous
est resté lettre morte. Le lendemain de celui-ci, ma messagerie se
"plantait" et je perdais toutes mes adresses e-mail, dont la vôtre,
et de nombreuses informations. Je n'ai pu ainsi vous répondre. Je
n'avais pu que sauvegarder dès reception votre lettre, sans noter votre
mail. Je le regrette. Si toutefois vous repassez par cette page,
n'hésitez pas à me recontacter si vous le souhaitez. Avec mes regrets
renouvelés.
Jean-Loup Bretet
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Le bateau de sauvetage
" Patron Noé Devaud" (1)
en service en 1953 à 1972
Le bateau de sauvetage
" Patron Noé Devaud " (II)
en cale à l'Ile d'yeu.
En service de 1972 à 1995 avec 462 sorties parti au démantèlement aux
Sables d'Olonne le 29/04/2015
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