Les BERTET ou BRETET à Saint-Léger à
travers les registres paroissiaux.
Avant 1793, l'état civil était tenu par
les curés des paroisses qui inscrivaient sur des registres, conservés en
double exemplaire, les baptêmes, les mariages et les sépultures.
A Saint-Léger, les registres paroissiaux couvrent la période
1668-1792 avec des lacunes, 1694-1695, 1716, 1724 à 1726, qui empêchent
malheureusement d'établir certaines filiations. Ces registres sont
consultables soit sur ordinateur aux Archives Départementales de Nantes,
soit sur microfilms au centre généalogique de l'Ouest (2 place de la
République à 44200 Nantes).
Parmi les patronymes les
plus nombreux rencontrés dans ces registres, figurent ceux de BERTET
et de BRETET.
Ces deux noms ne peuvent
être dissociés car il est fréquent de trouver les deux pour un même
individu. On peut penser que le premier patronyme est BRETET
dont l'origine peut être recherchée dans Bretagne et Breton ; d'ailleurs
c'est celui-ci qui est le plus fréquent à la fin du XVII° siècle ; mais au
cours du XVIII° siècle, il se produit une inversion de deux lettres (ce que
les linguistes appellent une métathèse) et BRETET devient
BERTET que l'on retrouve alors de plus en plus fréquemment.
Les BRETET ou BERTET que l'on rencontre à
Saint-Léger se trouvent pour la plupart être des descendants du couple
BRETET Jan et HUCHET Renée.
Ce couple marié avant 1668 réside d'abord à Bouaye où
naissent trois enfants : Michel (1655), Janne (1659), Denys (1660). Puis le
couple vient s'établir à Saint-Léger où naîtront entre autres : Jan (avant
1668), puis Renée (1671), Laurens (1673) et Louise (1677).
Joseph Guillet
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